Fathallah Dagmi, Françoise Dureau, Nelly Robin, Thomas Lacroix, Yann Scioldo-Zürcher (dir)
Les migrations internationales contribuent à définir l’État et ses formes de citoyenneté. Elles modifient les relations professionnelles, transforment les espaces géographiques et jouent un rôle fondamental dans les expressions artistiques. Par effet miroir, les pratiques des migrants sont, elles aussi, tributaires des contraintes et opportunités qu’ils rencontrent dans les espaces qu’ils traversent, sinon investissent.
De l’Europe au continent américain en passant par l’Afrique, ce livre illustre la façon dont les études migratoires permettent d’éclairer les sociétés contemporaines, depuis leur construction politique jusqu’aux multiples échelles servant à l’analyse des pratiques sociales quotidiennes. Prises ensemble, elles initient un dialogue nécessaire entre spécialistes des migrations et des sciences sociales.
En d’autres termes, penser les migrations est « un moyen de penser la société », au-delà de la question du contrôle des frontières par les États, à laquelle elles sont trop souvent réduites.