16 juin – Table-ronde – Institut Historique allemand, Paris
Dans son livre, Die Annales-Historiker und die deutsche Geschichtswissenschaft , Peter Schöttler s’interroge sur les rapports entre les historiographies françaises et allemandes avant et après la création de la revue des Annales par Marc Bloch et Lucien Febvre. S’agit-il d’une greffe des exigences théoriques introduites par les historiens allemands à la veille de la première guerre mondiale sur les pratiques des historiens français, (une prolongation, chez les historiens, de ce que Claude Digeon a appelé « la crise allemande de la pensée française ») ? Ou bien d’une réaction contre un pangermanisme historien, au sujet duquel Henri Pirenne invitait les historiens à « désapprendre des Allemands » ?
Telle est la question, à la lumière de laquelle cette table ronde s’efforcera de revisiter la place de la pensée des Annales dans l’histoire des relations entre historiens allemands et français depuis le début du XX° siècle.