Circulation de la parole dans les communautés religieuses et sédimentation du savoir Approche comparatiste avec les communautés « profanes »

27 novembre – Colloque – ESCP-Europe, Paris

Dans l’esprit ouvert et comparatiste du Labex Hastec Histoire et anthropologie des sciences, des techniques et des savoirs, le groupe d’Anthropologie historique du long Moyen Âge (Ahloma), le laboratoire Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (SAPRAT), le Centre d’études en sciences sociales du religieux (Césor), ainsi que L’École supérieure de commerce de Paris-Europe (ESCP) ont décidé d’une rencontre entre médiévistes, sociologues, anthropologues et spécialiste de l’entreprise autour de la circulation de la parole dans des communautés religieuses et dans des communautés profanes comme celle de l’entreprise ou de l’atelier artistique.
Cette parole est captée par l’écrit et contribue à la sédimentation d’un savoir collectif, dont le statut et la valeur seront interrogés à l’aune de son origine orale.

John Styles (University of Hertfordshire)

13, 17, 27 novembre et 4 décembre – Conférences – ENS et EHESS, Paris

John Styles, Research Professor à l’University of Hertfordshire, invité à l’EHESS par Philippe Minard (GRHECO), est l’un des animateurs centraux des études britanniques en matière d’histoire de la culture matérielle, en particulier dans le domaine des textiles et du vêtement, à la veille et au cours de la première industrialisation. Il vient de mener à son terme une vaste étude sur le thème « Spinning in the Era of the Spinning Wheel, 1400-1800 » (http://spinning-wheel.org) qui restitue, dans une quadruple perspective d’histoire technique, économique, et sociale, mais aussi d’histoire du genre, tous les aspects de la filature manuelle des textiles avant la mécanisation industrielle du XIXe siècle, tant pour le lin, la laine, la soie que pour le coton.

José Moya (Barnard College, Columbia University)

20, 21, 27 et 28 novembre – Conférences – EHESS, Paris

José Moya, professeur d’histoire et directeur du Migration Forum à Barnard College (New York) et Directeur de l’Institute of Latin American Studies (Université Columbia, New York), a enseigné également en Espagne, en Argentine, et à l’Université de Paris VII.  Il est l’auteur, notamment de Cousins and Strangers : Spanish Immigrants in Buenos Aires, 1850-1930, co-auteur de World Migration in the Long 20th-Century et éditeur du Handbook of Latin American History.  Ses recherches actuelles croisent les nouvelles interrogations sur le transnationalisme, l’histoire globale, ainsi que le genre et les migrations.

The Vico Road Nuovi percorsi vichiani

Monica Riccio, Manuela Sanna et Levent Yilmaz (dir.)

Ce volume présente les actes de la conférence internationale The Vico Road, tenue à l’Institut d’Etudes Avancées de Paris en janvier 2015. L’objectif de la conférence était de faire le point, dans la mesure du possible, à propos de l’état de la recherche autour de l’historiographie de Giambattista Vico, révélant un panorama d’intérêts variés et complexes qui décrit certaines des réflexions contemporaines sur Vico. Le colloque a été organisé par Levent Yilmaz, Paolo Cristofolini et Manuela Sanna avec l’aide de l’Istituto per la storia del pensiero filosofico e scientifico moderno (ISPF-CNR, Naples).

Prix de thèse 2017 Gis-Institut du Genre

Camille Fauroux

Suite à la tenue du Conseil scientifique du GIS Institut du Genre du 5 octobre 2017, à l’issue de trois tours de vote, a été déclarée lauréate ex-aequo, Camille Fauroux pour sa thèse dirigée par  Laura Lee Downs, soutenue le 10 novembre 2016 à l’EHESS, « Les travailleuses civiles de France : des femmes dans la production de guerre de l’Allemagne national-socialiste (1940-1945) ».
La remise du Prix se fera le jeudi 16 novembre 2017 à 17h dans l’amphithéâtre de l’IHEAL, 28, rue St Guillaume 75007 Paris.

 

Fuori mercato. Appartenenze locali e beni nel Mediterraneo

Simona Cerutti et Isabelle Grangaud (éd.)

Les contributions à ce numéro s’interrogent sur ces opérations de « mise hors marché » de biens que partagent les sociétés au nord et au sud de la Méditerranée. Fideicommis, bénéfices, waqfs ou habûs sont autant d’institutions générées par ces processus,  dont l’air de famille a été occultée par l’attention portée essentiellement à leurs destination finale, religieuse ou laïque. Leur analyse conjointe  permet une interrogation autour des confins existants entre marché et hors marché, entre espaces religieux et laïcs, entre la sphère de la transmission et celle de la charité.  Elle jette les bases pour une comparaison non métaphorique des modalités de construction des liens sociaux et politiques.

Histoire de l’Espagne contemporaine

Jordi Canal (dir.)

Les changements très profonds vécus par l’Espagne depuis le dernier quart du XXe siècle ont attiré l’attention sur ce pays et son histoire. Les travaux publiés en français n’abondent pas et très souvent, les idées reçues continuent à s’imposer. Fondé sur les dernières recherches et privilégiant les terrains politique et social, cet ouvrage, dirigé par Jordi Canal, offre une approche très complète des deux derniers siècles de l’histoire espagnole. La restitution des étapes principales reste fondamentale : la construction de l’État-nation, la stabilisation libérale, les conflits entre réforme et révolution, la guerre civile suivie de la longue dictature militaire, et, finalement, la construction d’une société démocratique, européenne et normalisée.
Les auteurs mettent en lumière la complexité d’un long parcours qui commence avec une guerre contre les troupes françaises de Napoléon (1808) et la perte de l’empire américain et s’achève à l’Espagne moderne et démocratique d’aujourd’hui.

Carlos Espinosa Fernandez de Cordoba (Universidad San Francisco de Quito)

22 novembre et 12, 13 décembre – Conférences – EHESS, Paris

Carlos Espinosa Fernández de Córdoba, invité à l’EHESS par Jordi Canal (GEI), est professeur d’histoire et de relations internationales à l’Université San Francisco de Quito. Il a publié Historia del Ecuador, En Contexto Regional y Global (2010) et El Inca Barroco, Política y Estética en la Real Audiencia de Quito (2015). Il a écrit plusieurs chapitres d’ouvrages ou d’articles sur l’histoire l’histoire moderne et contemporaine de l’Equateur, sur le conservatisme et le fascisme. Il collabore à un projet ibéroaméricain d’histoire conceptuelle (iberoconceptos). Les quatre conférences de Carlos Espinosa Fernández de Córdoba aborderont le thème du Conservatisme et les droites dans l’histoire politique de l’Amérique contemporaine.

Juan Antonio Carmona Pidal (Universidad Carlos III de Madrid)

Spécialiste de l’histoire des sociétés rurales dans l’espace ibérique pendant la période contemporaine, Juan Carmona est professeur à l’Université Carlos III de Madrid. Ses travaux croisent l’histoire économique et l’histoire politique de l’Espagne en se portant sur les questions agraires, les contrats, la circulation de la terre par l’intermédiaire du marché, le développement agricole et le rôle joué par l’aristocratie terrienne. Il a publié deux ouvrages, l’un sur La aristocracia terrateniente y el cambio agrario en España en el siglo XIX: la Casa de Alcañices, 1790-1910, l’autre écrit avec James Simpson sur El laberinto de la agricultura española. Instituciones, contratos y organización entre 1850 y 1936, et il a entrepris des recherches qui doivent déboucher sur la rédaction d’un autre livre écrit avec James Simpson sur « Les origines agraires de la Guerre Civile espagnole, 1874-1936 ».