Giovanni Ceccarelli (Université de Parme)

9, 10, 23 et 24 novembre – Conférences – EHESS, Paris et Lyon

Giovanni Ceccarelli, invité par Jacques Chiffoleau (CIHAM) et Mathieu Arnoux (GAM), est Professore associato d’Histoire économique à l’université de Parme, et chercheur associé des universités d’Exeter et Bordeaux Montaigne. Ses recherches croisent l’histoire économique et sociale et celle de la pensée économique au début de l’époque moderne. Il a largement publié sur le risque dans plusieurs domaines, y compris les techniques utilisées pour sa gestion, le jeu d’hasard et l’assurance maritime, comme Il gioco e il peccato. Economia e rischio nel Tardo Medioevo (2003) et Un mercato del rischio. Assicurare e farsi assicurare nella Firenze rinascimentale (2012); ce dernier a paraitre par Brill en traduction anglaise.

Décroissance urbaine et enjeu local

13 novembre – Journée d’étude – EHESS, Paris

Dans l’imaginaire collectif, ville, urbanisation et croissance urbaine font partie d’un même tout. Or le contexte contemporain de mondialisation soumet les villes à de nouvelles dynamiques socio-économiques, politiques et environnementales parfois antagonistes
Entre 1990 et 2000, un quart des villes de plus de 100 000 habitants des pays du nord et un dixième de celles des pays du sud était en décroissance. En effet, les villes peuvent perdre leur rôle de pôles attractifs de croissance et la crise économique de 2008 semble avoir encore accentué ces dynamiques régressives ainsi que les disparités existantes.
Ce processus mondial possède pourtant une dimension profondément ancrée dans la réalité locale. S’ensuit un réel défi pour le développement local des villes.cette journée d’étude organisée par beatriz Fernadez Agueda et Marie-Vic Ozouf-Marignier (CRH) souhaite examiner la prise en compte de ces profondes mutations urbaines par les politiques publiques. En outre, nous souhaitons faire du local à la fois l’observatoire et l’objet du questionnement sur la décroissance urbaine.

Le nom des femmes

15 novembre – Rencontre-débat – EHESS, Paris

Notre système onomastique, composé d’un nom de famille et d’un prénom, est le fruit d’une longue évolution alors que le prénom fut pendant des siècles le seul nom de l’individu, homme ou femme. Le “nom de famille” est devenu le support privilégié de l’identité d’appartenance et a institué une discrimination envers les femmes qui ne pouvaient pas transmettre leur nom à leur descendance. Que font les noms sexués aux personnes ? En quoi peuvent-ils avoir des effets sur le genre ? Quand et comment les féministes ont-elles contesté notre système onomastique ? Quels changements a produit la reconnaissance de l’homoparentalité ? Ce numéro de CLIO. Femmes, Genre, Histoire met en lumière les différentes formes de la subordination des femmes que traduit leur nom, aussi bien dans les sociétés européennes du passé que dans d’autres sociétés, ainsi que la révolution que constituent depuis les années 1970 les législations européennes égalitaires en matière de nom.

Autour de l’ouvrage de Giacomo Todeschini Les marchands et le temple

10 novembre – Débat – PSE, Paris

Avec la parution de son livre, Les Marchands et le Temple, les lecteurs de Richesse franciscaine (2008) et Au pays des sans-noms (2015) peuvent prendre la mesure de l’œuvre entreprise par Giacomo Todeschini. Paru en 2002, son livre met en lumière l’émergence dans la pensée médiévale de deux institutions majeures : le marché et la communauté politique. Partant d’une étude des vocabulaires chrétiens de l’économie, son enquête qui suit les débats et réflexions menés autour de la question des valeurs, des biens et des richesses, la réflexion de Todeschini va au-delà d’une réflexion érudite sur les sources d’un temps révolu : les mots et les notions dont il suit l’évolution, furent autant d’instruments au service d’un projet de domination sociale. Ils sont aussi ceux qui servent aujourd’hui à penser l’économie et l’administration de nos sociétés.
Pour débattre des enjeux posés par le livre, en présence de l’auteur Giacomo Todeschini, interviendront Clément Lenoble (CNRS CIHAM), Mathieu Arnoux (CRH), Sabina Loriga (CRH) et Thomas Piketty (PSE).

 

Circulation de la parole dans les communautés religieuses et sédimentation du savoir Approche comparatiste avec les communautés « profanes »

27 novembre – Colloque – ESCP-Europe, Paris

Dans l’esprit ouvert et comparatiste du Labex Hastec Histoire et anthropologie des sciences, des techniques et des savoirs, le groupe d’Anthropologie historique du long Moyen Âge (Ahloma), le laboratoire Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (SAPRAT), le Centre d’études en sciences sociales du religieux (Césor), ainsi que L’École supérieure de commerce de Paris-Europe (ESCP) ont décidé d’une rencontre entre médiévistes, sociologues, anthropologues et spécialiste de l’entreprise autour de la circulation de la parole dans des communautés religieuses et dans des communautés profanes comme celle de l’entreprise ou de l’atelier artistique.
Cette parole est captée par l’écrit et contribue à la sédimentation d’un savoir collectif, dont le statut et la valeur seront interrogés à l’aune de son origine orale.

John Styles (University of Hertfordshire)

13, 17, 27 novembre et 4 décembre – Conférences – ENS et EHESS, Paris

John Styles, Research Professor à l’University of Hertfordshire, invité à l’EHESS par Philippe Minard (GRHECO), est l’un des animateurs centraux des études britanniques en matière d’histoire de la culture matérielle, en particulier dans le domaine des textiles et du vêtement, à la veille et au cours de la première industrialisation. Il vient de mener à son terme une vaste étude sur le thème « Spinning in the Era of the Spinning Wheel, 1400-1800 » (http://spinning-wheel.org) qui restitue, dans une quadruple perspective d’histoire technique, économique, et sociale, mais aussi d’histoire du genre, tous les aspects de la filature manuelle des textiles avant la mécanisation industrielle du XIXe siècle, tant pour le lin, la laine, la soie que pour le coton.

José Moya (Barnard College, Columbia University)

20, 21, 27 et 28 novembre – Conférences – EHESS, Paris

José Moya, professeur d’histoire et directeur du Migration Forum à Barnard College (New York) et Directeur de l’Institute of Latin American Studies (Université Columbia, New York), a enseigné également en Espagne, en Argentine, et à l’Université de Paris VII.  Il est l’auteur, notamment de Cousins and Strangers : Spanish Immigrants in Buenos Aires, 1850-1930, co-auteur de World Migration in the Long 20th-Century et éditeur du Handbook of Latin American History.  Ses recherches actuelles croisent les nouvelles interrogations sur le transnationalisme, l’histoire globale, ainsi que le genre et les migrations.

The Vico Road Nuovi percorsi vichiani

Monica Riccio, Manuela Sanna et Levent Yilmaz (dir.)

Ce volume présente les actes de la conférence internationale The Vico Road, tenue à l’Institut d’Etudes Avancées de Paris en janvier 2015. L’objectif de la conférence était de faire le point, dans la mesure du possible, à propos de l’état de la recherche autour de l’historiographie de Giambattista Vico, révélant un panorama d’intérêts variés et complexes qui décrit certaines des réflexions contemporaines sur Vico. Le colloque a été organisé par Levent Yilmaz, Paolo Cristofolini et Manuela Sanna avec l’aide de l’Istituto per la storia del pensiero filosofico e scientifico moderno (ISPF-CNR, Naples).

Prix de thèse 2017 Gis-Institut du Genre

Camille Fauroux

Suite à la tenue du Conseil scientifique du GIS Institut du Genre du 5 octobre 2017, à l’issue de trois tours de vote, a été déclarée lauréate ex-aequo, Camille Fauroux pour sa thèse dirigée par  Laura Lee Downs, soutenue le 10 novembre 2016 à l’EHESS, « Les travailleuses civiles de France : des femmes dans la production de guerre de l’Allemagne national-socialiste (1940-1945) ».
La remise du Prix se fera le jeudi 16 novembre 2017 à 17h dans l’amphithéâtre de l’IHEAL, 28, rue St Guillaume 75007 Paris.