Les femmes qui comptent dans la banque et la finance (XIXe-XXIe siècle)

5 et 6 décembre – Journées d’étude – Paris

Les premières journées avaient fait état de la recherche actuelle en France et en Europe sur la place des femmes dans les banques et institutions financières publiques et privées, des employées aux cadres dirigeantes en mettant en lumière une chronologie contemporaine des facteurs ayant facilité ou non l’égalité dans le travail, l’accès à certains métiers et à des responsabilités.
Cette deuxième édition des « Femmes qui comptent dans la banque et la finance aux XIXe-XXIe siècles » se concentre sur le rôle des femmes devant le « guichet », soit les femmes actionnaires, investisseuses, emprunteuses…Des exemples historiques en France, en Europe et aux Etats-Unis  chercheront à suivre la trace de l’activité et du statut des femmes dans un univers qui leur était a priori fermé.  Marginales ou pionnières, célèbres ou modestes : une mosaïque révélatrice de la difficulté de cerner une minorité souvent invisible et silencieuse.
Une esquisse du « chemin des femmes » dans le monde de l’argent – pour reprendre le beau titre de Michèle Perrot.

 

Les vitrines de l’humanité

Silvia Sebastiani (dir.), Passés/Futurs, n°6, Labex Tepsis-Politika

Depuis les années 1980, la légitimité de collectionner ou de montrer les « différentes humanités » fait débat, du point de vue du droit international, mais aussi dans une opinion publique de plus en plus sensible à ces questions. Où et comment l’humanité a-t-elle été et continue-t-elle à être exposée ? De quelles manières squelettes, crânes, corps embaumés, photographies, moulages et autres artefacts ont-ils été et sont-ils utilisés pour rendre compte de la diversité humaine ?
Les musées anthropologiques ont certes commencé à changer leur façon d’exposer, la question n’en demeure pas moins ouverte : est-il encore possible d’exposer des restes humains ? Comment gérer les demandes croissantes de restitutions ? À qui revient-il de juger et de trancher ces questions ?
Au carrefour de l’histoire de l’anthropologie, de la muséographie et de l’histoire de l’art, ainsi que des questions raciales et politiques, ce dossier se focalise sur l’exposition de l’humanité dans des contextes situés et spécifiques. Sans prétendre à une quelconque exhaustivité, il les aborde au travers de plusieurs musées anthropologiques en Italie, en France, au Japon, au Mexique et en Argentine.

 

Les vitrines de l’humanité. Questions aux musées d’anthropologies

9 décembre – Présentation d’un numéro de revue – Paris, EHESS

A l’occasion de la publication du numéro 6 de la revue Passés Futurs, le labex TEPSIS en collaboration avec le GEHM organise une rencontre sur le thème des vitrines de l’humanité. Questions aux musées d’anthropologies .
Depuis les années 1980, la légitimité de collectionner ou de montrer les « différentes humanités » fait débat, du point de vue du droit international, mais aussi dans une opinion publique de plus en plus sensible à ces questions. Où et comment l’humanité a-t-elle été et continue-t-elle à être exposée ? De quelles manières squelettes, crânes, corps embaumés, photographies, moulages et autres artefacts ont-ils été et sont-ils utilisés pour rendre compte de la diversité humaine ?
Les musées anthropologiques ont certes commencé à changer leur façon d’exposer, la question n’en demeure pas moins ouverte : est-il encore possible d’exposer des restes humains ? Comment gérer les demandes croissantes de restitutions ? À qui revient-il de juger et de trancher ces questions ?
Au carrefour de l’histoire de l’anthropologie, de la muséographie et de l’histoire de l’art, ainsi que des questions raciales et politiques, ce numéro se focalise sur l’exposition de l’humanité dans des contextes situés et spécifiques. Sans prétendre à une quelconque exhaustivité, il les aborde au travers de plusieurs musées anthropologiques en Italie, en France, au Japon, au Mexique et en Argentine.