30 avril – Appel à communications

Les Études juives du CRH organisent avec la Société des Études juives une rencontre des étudiants francophones, inscrits en doctorat, sur le thème de leur recherche en le situant dans un cadre méthodologique plus large : « Du particulier au général –ou l’inverse. Etudes juives : des approches spécifiques ? ». Ce cadre devrait permettre de mesurer l’importance prise par les études juives en langue française, d’en repérer les tendances et d’en favoriser la promotion tout en mesurant leur inscription dans les domaines des sciences humaines et sociales.

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16 avril – Séminaire exceptionnel – EHESS, Paris

Miri Rubin, professeure à Queen Mary University (Londres) présentera, dans le cadre du séminaire de Sylvie Anne Goldberg (Études juives), son nouveau projet de recherche qui explore l’émergence historique des termes ecclesia et synagoga, en tant que représentation des relations du christianisme et du judaïsme, par l’utilisation de deux figures féminines. Peut-être inspiré par un texte du V^e siècle, le thème apparaît dans les scènes de crucifixion figurant sur des couvertures de livres en ivoire, avant d’être repris dans d’autres médias, associés à la liturgie au cours des siècles suivants, puis à l’art monumental des façades des cathédrales d’Europe du Nord au XII^e siècle.

Florence Kerdoncuff, secrétaire de rédaction des revues Genèses et Histoire et Mesure, vient de quitter le CRH pour rejoindre le Centre Maurice Halbwachs.

Jérôme Baschet et Pierre-Olivier Dittmar (dir.)

Pour rendre hommage à Jean-Claude Schmitt, une quarantaine d’auteurs, anciens étudiants et collègues proches notamment au sein du GAHOM, ont collaboré à ce volume qui entend témoigner du renouveau des approches des images auquel il a contribué, de la dimension internationale de son enseignement et du goût du travail collectif qu’il a su transmettre. Selon l’esprit de « L’Atelier du médiéviste », l’ouvrage est une introduction concrète à l’analyse des images médiévales, susceptible d’accompagner étudiants et chercheurs dans l’approche de la matérialité des œuvres, de la pragmatique de leurs usages, des formes de mobilisation du sens, ainsi que des enjeux ecclésiaux, sociaux ou politiques dont elles participent.

10 avril – Journée d’étude – EHESS, Paris

Cette journée d’étude, organisée par Laurent Herment (ERHIMOR) et Thomas Le Roux (GREHN), s’intéressera au recyclage des déchets urbains ou des sous-produits de l’industrie dans l’agriculture. Si ces phénomènes sont connus, ils restent globalement très mal étudiés puisqu’une réelle connaissance suppose la mise en commun des savoirs propres à plusieurs champs historiographiques. Cette journée d’étude se propose de croiser les regards d’historiens ruralistes et d’historiens de l’environnement venus de Belgique, des Pays-Bas, d’Angleterre, d’Italie et de France.

Cette séance exceptionnelle du séminaire ESOPP est organisée par Christophe Capuano (Université de Lyon) et Marie Chessel (CRH-ESOPP). Vincent Viet (Cermes3) examinera l’impact de la Première Guerre mondiale sur les grands pôles constitutifs de l’Etat social et pointera les effets de la mise à l’écart du secteur de la santé publique dans cette construction. Steven Zdatny (University of Vermont), quant à lui, interviendra sur l’évolution des pratiques et des sensibilités en France après 1945 et tout particulièrement sur les années cinquante, véritable entrée dans la modernité hygiénique.

23, 24 mars et 3, 12 avril – Conférences – EHESS, Paris

Anthropologue à l’université fédérale de São Paulo, Cynthia Sarti, invitée de l’EHESS par Yves Cohen (CRH-Prato), travaille sur le corps, le genre et la souffrance. Elle a étudié les quartiers pauvres de la ville brésilienne et s’intéresse à la mémoire de la dictature à un moment où celle-ci mobilise le Brésil dans ses profondeurs.

Appel de bourse – 30 avril

Le programme de recherche NEXT « Travail libre / Travail forcé », financé par heSam Université, accorde des aides aux étudiants de seconde année de master et aux  doctorants travaillant sur les thématiques liées au programme, ainsi que des contrats de fin de thèse durée maximum de 3 mois. Les candidatures venant de de l’EHESS sont recevables.