Genre et classes populaires, in situ

Genre & Histoire, revue électronique de l’association Mnémosyne, 17, printemps 2016
Proposé par le groupe de recherche « Genre et classes populaires »*, composé d’Anaïs Albert (Université Paris 1), Fanny Gallot (Université Paris-Est Créteil), Katie Jarvis (University of Notre Dame), Anne Jusseaume (Sciences Po Paris), Eve Meuret-Campfort (Université de Nantes), Clyde Plumauzille (EHESS-CRH et Institut Emilie du Châtelet) et Mathilde Rossigneux-Méheust Université Paris 1), ce dossier de Genre & Histoire s’intéresse à la construction mutuelle des rapports de genre et de classe in situ, c’est-à-dire dans les lieux précis où ils sont produits, négociés, contestés. Cette articulation, appliquée aux classes populaires en France du XVIIIe au XXe siècle, constitue l’objet de réflexion et d’investigation central du séminaire que le groupe organise depuis 2011 à l’Université Paris I. Les cinq contributions réunies ont pour ambition commune de soumettre le lieu à l’épreuve du genre et des classes populaires. L’ambition de ce dossier est de montrer que travailler in situ est une méthodologie particulièrement féconde pour analyser la production des catégories de la différence, l’articulation des rapports sociaux de sexe et de classe, et ce tout en approchant la matérialité du monde social.