Marchés monétaires et politiques monétaires

2 et 3 octobre – Colloque – Maison des Sciences Economiques

Ces journées d‘étude, soutenues par Le P.H.A.R.E, le C.R.H. et le Campus Condorcet,  résultent de l’Atelier Marchés monétaires et politiques monétaires. La notion de marché monétaire est difficile car elle combine à la fois la dimension du marché monétaire, organisé ou non autour d’une banque centrale, et une dimension de la politique monétaire dont le degré d’autonomie reste à l’abri des débats concernant la politique budgétaire et fiscale. Des événements récents ont incité les économistes à revenir sur la formation des taux d’intérêt ou la notion de liquidité, analysées depuis longtemps par les historiens économistes. L’examen des pratiques des politiques monétaires a révélé l’importance du marché monétaire et des formes qu’il a prises, avant et après l’apparition des banques centrales.

Les territoires de l’attente Migrations et mobilités dans les Amériques (XIXe-XXIe siècle)

Laurent Vidal et Alain Musset (dir.)

En abordant la notion des « territoires de l’attente », ce livre propose de défricher un changement de focale analytique non plus centré sur l’observation des mobilités et autres migrations, mais sur les temps de « pause » qui ponctuent ces flux. Il ne s’agit pas de s’intéresser au fait d’attendre mais bien à la dimension existentielle de l’être en attente. Décrire et comprendre les territoires qui accueillent ces temps d’attente et la multiplicité de formes qu’ils revêtent, établir leurs articulations avec l’espace environnant, leurs temporalités spécifiques, ainsi que la variété des jeux sociaux et identitaires qui s’y déploient – tel est le défi que s’est donné un groupe d’historiens, géographes et sociologues.

Les déterminants du travail des enfants en Côte d’Ivoire de 1985 à 2002 Exploitation, pauvreté ou déséquilibres institutionnels ?

Laura De Lisi

Thèse dirigée en-co-direction par Pierre-Cyrille Hautcoeur (EHESS) et Alessandro Stanziani (EHESS), soutenue le 21 mai, devant un jury composé de Denis Cogneau (IRD), Michaëlle De Cock (Bureau international du Travail), Andreas Eckert (Université Humboldt, Berlin) et Isabelle Guérin (IRD).

 

Art populaire, art contemporain et pratiques politiques au Moyen-Orient Entre orientalisme et Révolution égyptienne, 2000-2014

Victoria Ambrosini Chenivesse

Thèse dirigée en co-direction par Jocelyne Dakhlia (EHESS) et Denis Vidal (IRF), soutenue le 27 mai, devant un jury composé de Thierry Dufrêne (Université Paris Ouest La Défense), Franck Mermier (CNRS), Silvia Naef (Université e Genève) et Nicolas Puig (IRD).

Mention très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité

« Mon parent et amy » La solidarité dans une parentèle L’exemple des Sublet, de la Renaissance à la Révolution

Camille Lefauconnier-Ripoll

Thèse dirigée par Robert Descimon, soutenue le 30 mai, devant un jury composé de Katia Béguin (EHESS), Françoise Hildesheimer (Université Paris 1), Michel Nassiet (Université d’Angers), François-Joseph Ruggiu (Université Paris IV) et Sylvie Steinberg (EHESS).

Mention très honorable avec les félicitations du jury à l’unanimité

 

NV-MM Planting Dance Histoire culturelle et performativité du genre

4 juin – Séminaire exceptionnel – EHESS, Paris

Historienne de la danse et des sciences, Felicia McCarren (Tulane University, USA) propose une réflexion autour de la notion de performativity en lien avec l’histoire culturelle des arts vivants et des sciences botaniques du XIXe siècle. Certains spectacles de danse, du répertoire classique du XIXe siècle ou moderne naissant du début du XXe siècle, semblent mettre en scène une conceptualisation du genre imbriquée dans une certaine pensée botanique, où le sexe et la représentation anthropomorphique des plantes seraient plus fluides et multiformes.

Arrivées

Le laboratoire est heureux d’accueillir comme nouveau membre Morgane Labbé, maîtresse de conférences à l’EHESS.

Pierre-Antoine Fabre, directeur d’études, rejoint le CRH en tant que membre associé.

Fait NV-MM Incorporations à la puissance deux Le corps social et ses phénotypes littéraires

26 et 27 juin – Colloque – EHESS, Paris

Si le concept d’incorporation s’est longtemps placé sous le giron de la sociologie, il a été repris plus récemment dans les sciences politiques, les sciences de la culture et les disciplines historiques. Conçue comme une pratique symbolisante, la notion d’incorporation est presque devenue un topos des discours sur la façon dont agit l’ordre politique, et ses formes de contrôle. Ce colloque envisage d’aborder de nouvelles questions sur l’incorporation sociale sous l’ancien régime du point de vue des écrits littéraires : Comment penser ce concept du point de vue de la littérature ? Quel rapport notamment pourrait-on établir entre incorporation, affect et codification littéraire ou poétique ? Enfin quelles relations établir entre représentation, figuration et affect ?

Fait MM-JPZ- Aménagement des villes et mobilisations sociales du Moyen Âge à nos jours

27, 28 et 29 mai  – Colloque  – Université de Paris Est-Marne-la-Vallée, EHESS (Paris) et Université Paris I

Les mobilisations collectives suscitées par les aménagements urbains depuis le Moyen Âge en Europe sont au cœur de ce colloque. À partir d’études de cas, on analysera les relations sociales qui s’élaborent au moment où divers groupes sociaux voient leur cadre de travail ou de vie se modifier, ou quand, au contraire, ils s’engagent en faveur de transformations alternatives. En prenant en compte la longue durée, on veillera à historiciser les revendications, les attentes, les résistances ou les remises en cause de ce qui est souvent perçu ou affirmé comme un geste de « modernisation ». On prendra soin, enfin, d’identifier et de spécifier différents modes de construction des actions, enjeux, groupes et espaces matériels impliqués, leur motivation comme leur signification politique.