12 mars – Demi-journée d’étude – paris, EHESS
Laissons place au bricolage sonore, à la danse libre et à la transe collective !
Il y a près de 30 ans que la techno est arrivée en France pour bouleverser les pratiques festives des jeunes générations des campagnes et des villes. Et pourtant, certaines de ces pratiques continuent à être incomprises, stigmatisées et réprimées. En effet, des clubs aux raves et aux free parties, le mouvement techno s’est progressivement décliné en une multiplicité de formes qui se distinguent, non seulement par leur façon de faire la fête, mais aussi par leur rapport à la légalité et aux dogmes moraux dominants de la société. Une question se pose : En quoi consistent ces pratiques festives et pourquoi les autorités publiques prennent-elles des dispositions stratégiques à leur sujet ? Nous tenterons d’y répondre en accordant une attention particulière aux free parties – projets de fête libre, gratuite et clandestine – sans délaisser pour autant une vision globale du mouvement techno. Ainsi, cette séance sera l’occasion de rendre compte du lien qu’entretiennent la fête, les drogues et les mouvements contestataires tout en interrogeant la dimension politique du recours à l’art, au rêve et à l’imagination.