L’urgence écologique impose une transition de l’économie
Jean-Baptiste Fressoz
Vendredi 19 février 2021
Émission C’est pas du vent, par Anne-Cécile Bras, 50′
Jean-Baptiste Fressoz
Vendredi 19 février 2021
Émission C’est pas du vent, par Anne-Cécile Bras, 50′
Climat : les grandes peurs ont précédé le réchauffement
Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz et Fabien Locher
Par Jean-Denis Renard
1 mars 2021, mis à jour le 2 mars 2021
Mardi 23 février 2021
Épisode 1 : Posséder la terre : une histoire de clôtures
avec Gérard Béaur (CRH-ERHIMOR) et Fabien Locher (CRH-GRHEN)
https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-emission-du-mardi-02-mars-2021
Le Soixante-deuxième numéro de Chemins d’histoire, un podcast d’actualité historiographique, par Luc Daireaux et diffusée le lundi 15 février 2021, a été consacré à Arlette Farge, itinéraire(s) d’une historienne, directrice de recherche au CNRS (EHESS-CRH), autrice de Instants de vie, éditions de l’EHESS en 2021.
Lire la suite https://soundcloud.com/luc-daireaux/itineraire-dune-historienne-avec-a-farge-150221
La table ronde du 11 décembre 2020, organisée par Alessandro Stanziani (CNRS- EHESS/CRH) et modérée par Catherine Virlouvet (Université d’Aix-Marseille) sur Institutions et développement économique dans une perspective globale est désormais accessible en vidéo.
https://afhe.hypotheses.org/14217
Date limite de dépôt : 30 avril 2021 – Appel à session et à communication – Montréal, UQAM
This XVIII TICCIH Congress considers the manifestations, discourses, policies, and stakes of industrial heritage — as an artifact, a phenomenon, a tool of empowerment; in communities, societies, or any material or mental environment. It seeks to strengthen the investigation and the understanding of industrial heritage as an inclusive topic to be addressed from diverse geographical regions and disciplinary fields. Subthemes range from the legacies of the Second Industrial Revolution to the future of working-class, company towns to heritage-based sustainable development, deindustrialization to issues of urban preservation.
The theme “Industrial Heritage Reloaded” is designed to encourage a redeployment of reflections and practices beyond classical “post-industrial” formulations coloured by escheat and obsolescence. It thus aims to further decompartmentalize industrial heritage, as instigated by previous congresses. While reserving a space for discussion on buildings and their conservation, as well as, naturally, on other industrial infrastructure and artefacts, the 2021 TICCIH congress in Montreal is designed to perpetuate and renew research and exchanges on less-discussed areas of industrial heritage, by addressing the identity of industrial civilization from the angle of its representations, culture, and territories, and of their documentation and enrichment.
Lire la suite
19 mars de 9h à 17h – Journée d’étude – Paris, EHESS
La notion d’imagination est aujourd’hui considérée comme un objet d’étude à part entière, après avoir longtemps été discréditée par la recherche scientifique. Néanmoins, dans la littérature moderne et contemporaine, l’imagination est généralement présentée de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché. Nous voudrions aller à l’encontre de cette conception en étudiant une tradition intellectuelle et pratique alternative et méconnue : depuis les XIIe-XIIIe siècles jusqu’au début du XIXe siècle, des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines, s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées, ont soutenu l’idée que l’imagination possède de grands pouvoirs.
Comme les années précédentes, le séminaire organisé par Elizabeth Claire, Béatrice Delaurenti , Roberto Poma et Koen Vermeir. fonctionnera à partir et autour des textes à la manière d’un atelier, en s’attachant à mettre en œuvre un travail collectif de discussion, d’analyse et de confrontation des sources sur la longue durée.
Date limite de dépôt : 15 avril – Appel à communication
L’atelier doctoral du RT9- Réseau Thématique de sociologie de l’urbain et des territoires de l’Association Française de Sociologie (AFS), constitue un espace d’échanges, de travail et de débats, ainsi qu’une plateforme de soutien aux doctorant·es dans la construction de leurs réseaux de recherche. Organisé en autogestion chaque année depuis 2010 par un comité ad-hoc de doctorant.es et soutenu par un comité scientifique de chercheur.ses spécialisé.es sur la thématique retenue, il est ouvert à l’ensemble des doctorant·es et jeunes docteur·es intéressé·es, quel que soit leur objet de recherche et l’état d’avancement de leur thèse. Des travaux s’inscrivant dans d’autres perspectives disciplinaires que la sociologie, telles que la géographie, l’aménagement, l’histoire, l’anthropologie ou la science politique, sont également les bienvenus. Par ailleurs, une attention particulière est portée à la diversité des terrains de recherche présentés, urbains ou ruraux, français comme étrangers, et des méthodes employées (qualitatives et quantitatives). En 2021, l’atelier doctoral, organisé par Céline Barzun (CLERSE, Université de Lille), Grégoire Belle (CMW, Université de Lyon2), Audrey Cherubin (CREDA, Université Sorbonne Nouvelle), Sophie Gruyer (CERAPS, Université de Lille), Sophie Iffrig (SAGE, Université de Strasbourg), Pierre Joffre (CRH/CRESPPA-CSU, EHESS), Anis Zerde (CERAPS, UniversitédeLille), sera consacré aux Mobilités et immobilités.
Lire la suite
Benoît Grévin
Ce livre s’attaque à un monument de l’histoire française, la loi de 1374 qui fixa dans un latin aussi majestueux que complexe la majorité des rois de France à quatorze ans, pour envisager à travers une étude de micro-histoire textuelle un problème rarement abordé. Au-delà des implications juridiques de la création d’une grande loi dans la France des premiers Valois, comment construisait-on linguistiquement, rhétoriquement, conceptuellement un tel texte ? L’étude philologique de cette loi, connue pour son style surchargé, évoquant le gothique flamboyant, apporte une moisson de découvertes. Derrière les quelques citations bibliques, classiques et de droit romain connues par la recherche depuis les travaux du XVIIIe siècle, se cache un extraordinaire ensemble de renvois au droit canon, à la patristique, à la philosophie aristotélicienne. Ce dévoilement prouve que les techniciens du droit et les philosophes assemblés derrière Charles V avaient voulu, directement guidés par les travaux de Nicole Oresme, faire de cette loi le réceptacle de tous les savoirs accumulés à la cour du « roi sage ». L’exploration de cet envers « rhétorique » du droit incite à poser à nouveaux frais la question des rapports entre la culture médiévale et ses applications juridiques et politiques.