Les formes de réglementation des métiers – Les inscriptions spatiales de la réglementation des métiers (Moyen Âge et époque moderne)

Date limite de dépôt : 2 novembre – Appel à communication

À la suite des trois rencontres de 2017, 2018 et 2019, l’enquête sur Les formes de réglementation des métiers dans l’Europe médiévale et moderne se poursuit pour un quatrième et dernier colloque international sur la dimension spatiale des normes professionnelles. Si l’Europe au sens large a été choisie comme point de départ, des contributions pourront envisager l’apport d’autres aires culturelles ou d’expériences coloniales… La réglementation est envisagée ici comme processus, depuis l’élaboration de règles jusqu’à leur mise en application, sans se limiter aux formes écrites et stabilisées des statuts, ni aux organisations de type corporatif.

Les rencontres, organisées par Mathieu Marraud (CRH – RHISOP), Robert Carvais (CTAD – Université Paris Nanterre), Catherine Rideau-Kikuchi (UVSQ-DYPAC), Arnaldo Sousa Melo (Universidade do Minho – Lab2Pt) et François Rivière (Université d’Évry-Val d’Essonne – LaMOP – IDHES) auront lieu du 10 au 12 juin 2021, à l’Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines. Un dispositif de visioconférence sera prévu en cas de restrictions sur la mobilité des participants dues aux conséquences de la pandémie de Covid-19.

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Le patrimoine industriel rechargé. Nouveaux territoires et cultures changeantes

Date limite de dépôt : 1er septembre 2020

Le XVIIIe International Committee for the conservation of industrial heritage (TICCIH) a Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain de l’Université du Québec à Montréal, en collaboration avec l’Association québécoise pour le patrimoine industriel et avec le soutien de Tourisme Montréal, accueillera à Montréal le Congrès Le patrimoine industriel rechargé, du 29 août au 4 septembre, 2021.
Afin d’enrichir les échanges scientifiques, de favoriser la découverte de la scène patrimoniale et urbaine de Montréal et de susciter de nouveaux partenariats de recherche et de formation en matière de patrimoine industriel, les six journées du congrès sont assorties de nombreuses activités d’exploration et de dialogue dans des domaines variés liés aux corpus des études patrimoniales tels que l’architecture, l’aménagement, la gastronomie, la musique, le cinéma, etc. S’ajoutent à ces occasions celle d’entendre des conférenciers réputés.
Plus que jamais, l’héritage de l’industrie est à l’avant-plan de l’actualité, partout sur la planète et même au-delà. La désindustrialisation, mais aussi le raffinement des connaissances scientifiques et des techniques de production redéfinissent nos rapports avec l’environnement et avec notre histoire. Cet héritage n’est plus seulement constitué de machineries désuètes et de « châteaux de l’industrie » : c’est l’héritage de territoires, de savoirs, de groupes sociaux, de stations spatiales autant que d’installations nucléaires et de maisons ouvrières autant que de complexes sidérurgiques, qui interpellent nos conceptions et nos pratiques. Face aux transformations profondes de l’industrie et de son statut social, politique et économique, le patrimoine industriel soulève des enjeux et offre des possibilités qui vont bien au-delà, dorénavant, de la simple conservation.
La transmission du savoir, l’inclusion des personnes et une perspective humaniste renouvelée sur le développement durable sont au rang de ces possibilités du patrimoine industriel qu’il importe maintenant de mettre en discussion.

Concours des bourses d’accomplissement du 8/9 de l’EHESS

Maxime Gelly-Perbellini est un des lauréat.e.s du concours des bourses d’accomplissement du 8/9 de l’EHESS et du Fonds de dotation de l’EHESS (Thématique « Droit et société »). Doctorant au CRH, au sein du groupe AHLOMA, son sujet de thèse porte sur :  » Construire la figure de la sorcière en France à la fin du Moyen-Âge. Justice, représentations et circulation des savoirs et des imaginaires (XIVe-XVe siècles) », en co-tutelle, sous la direction de Marie Anne Polo de Beaulieu (AHLOMA) et Alain Dierkens (Université Libre de Bruxelles).

Arrivée

 Ysabel Descarpentries a rejoint le Centre de Recherches Historique le 1e juin 2020 en tant que gestionnaire administrative. Elle remplace Rabia Fassiri, partie dans un autre laboratoire. Y. Descarpentries a travaillé précédemment sur un poste similaire dans plusieurs autres Unités Mixtes de Recherche. Nous lui souhaitons la bienvenue dans notre laboratoire.

 

Les maîtresses du roi. De Henri IV à Louis XIV

Flavie Leroux

Volontiers qualifiées de « favorites », de « presque reines » et même parfois de « sultanes », les maîtresses des rois de France sont parmi les femmes les plus célèbres de l’Ancien régime. Si, depuis le début du xixesiècle, nombre de biographies et de romans historiques leur furent consacrés, elles rencontrent un accueil plus mitigé auprès des chercheurs. Flavie Leroux vise dans cet ouvrage à dépasser l’anecdote et la « petite histoire » : elle propose une perspective plus large en rendant compte du rôle central que les maîtresses ont pu tenir dans la construction de leur propre parcours, dans le devenir de certaines familles et dans le fonctionnement institutionnel de la monarchie. L’enjeu est d’étudier le phénomène de la faveur au féminin en général à l’aide de sources largement inédites.
À cet effet, est considérée une période charnière dans l’histoire de France : les règnes d’Henri IV (1589-1610) et de Louis XIV (1643-1715), qui marquent l’avènement et l’expansion de la monarchie dite absolue. On retrouvera des figures fameuses, telles Gabrielle d’Estrées, Mme de Montespan ou Mme de Maintenon, mais aussi des maîtresses moins connues, comme Jacqueline de Bueil, Charlotte des Essarts ou encore Marie-Angélique de Fontanges. L’étude ne s’arrête cependant pas aux femmes qui entretiennent une liaison avec le roi. Leurs enfants, leurs parents, les individus et les communautés qu’elles protègent sont également au cœur de la réflexion.

 

 

Sociologie de Jérusalem

Sylvaine Bulle avec la participation de Yann Scioldo-Zürcher

Alors que Jérusalem, proclamée capitale éternelle par l’État d’Israël, est au cœur d’un conflit religieux, politique et média-tique, ses transformations contemporaines montrent une image contrastée. Singulière au plan géo politique, elle fait cependant l’objet, comme d’autres villes, d’un processus de reconquête et de spéculation. Celui-ci s’opère principalement à des fins religieuses et conforte la séparation entre Israéliens juifs et Palestiniens de Jérusalem ou d’Israël, au détriment de la mixité urbaine et sociale. En inscrivant l’analyse des transformations de la ville dans une perspective historique, l’ouvrage aborde tour à tour la sociologie et la démographie de Jérusalem-Ouest depuis 1948, sa gouvernance de plus en plus religieuse et son orientation croissante vers le tourisme et les classes aisées. Jérusalem-Est, quant à elle, apparaît de plus en plus isolée et périphérique. Le livre montre de façon réaliste les récentes mutations sociologiques, économiques et urbaines de la ville trois fois sainte, marquée par une inexorable tendance au repli, malgré la volonté politique d’en faire une capitale internationale.

Une histoire environnementale du futur

15 juin – Soutenance d’HDR – Paris, EHESS

Frédéric Graber a soutenu son habilitation à diriger les recherches le lundi 15 juin 2020 à 10h00 à l’EHESS de Paris, dans la salle 04_47, au 4e étage du 54, boulevard Raspail
Le dossier d’habilitation a pour titre « Une histoire environnementale du futur ». Le mémoire inédit s’intitule « Une histoire de l’affichage administratif au 19e siècle »
Le jury est composé de Nicolas Delalande (Associate Professor HDR à SciencesPo, Paris), Joanna Innes (Professeure émérite à l’Université d’Oxford), Pierre Karila-Cohen (Professeur des universités à l’Université Rennes 2, rapporteur), Claire Lemercier (Directrice de recherche au CNRS, CSO, Paris, garante et rapporteure), Nicolas Mariot, (Directeur de recherche au CNRS, CESSP, Paris) et Anne Simonin (Directrice de recherche au CNRS, CESPRA, Paris, rapporteure)

Prix de la Société des Gens De Lettres de France (2020)

Arlette Farge, directrice de recherche émérite, est une des lauréates du Grand Prix SGDL de la non-fiction, pour son livre Les vies oubliées. Au coeur du XVIIIe siècle, publié en 2019 à La Découverte.