L’édition du Zohar (Mantoue, 1558) et la diffusion de la cabale

27 mai – Journée d’étude – Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, Paris

Parmi les trésors de la bibliothèque de l’Alliance israélite universelle (AIU), à Paris, se trouve un exemplaire unique de la première édition du Zohar imprimé à Mantoue en 1558.
Rédigé en araméen médiéval, le Sepher ha-Zohar (Livre de la Splendeur) est l’œuvre maîtresse de la cabale.Ce très rare exemplaire constitue un remarquable témoigna ge sur l’histoire, la  genèse et la postérité de la cabale.Cet ouvrage est devenu le livre de référence sur lequel se fondent les nombreuses éditions du Zohar depuis le XVIe siècle.
À l’occasion de ce colloque, organisé par Jean Baumgarten (EJ) et Michaël Sebban (Beit Hazohar, Paris), en collaboration avec le CNRS, l’association Beit Hazohar, l ’Alliance israélite universelle qui numérisent et rééditent en fac-similé cette première édition du Zohar.

Marcella Schmidt Müller di Friedberg (Università degli Studi di Milano-Bicocca)

Mai -Conférences – EHESS, Paris

Dans le cadre du séminaire de Marie-Vic Ozouf-Marignier et Nicolas Verdier, Géographie et sciences sociales
Les îles Maldives. Pratiques, mythes et imaginaire du paradis terrestre
jeudi 3 mai de 15h à 17h
EHESS (Salle 7) – 105, boulevard Raspail 75006 Paris

Dans le cadre du séminaire de Roberto Casati, Désorientation
Je ne suis pas là. Géographie de la désorientation
vendredi 4 mai de 14h à 16h
Institut Nicod (Salle de Réunion, RDC – Pavillon Jardin) – 29, rue d’Ulm 75005 Paris

Dans le cadre du séminaire de Marie-Vic Ozouf-Marignier et Nicolas Verdier, Géographie et sciences sociales
Le paysage dans l’œuvre de Claude Raffestin
jeudi 17 mai de 15h à 17h
EHESS (Salle 7) – 105, boulevard Raspail 75006 Paris

Dans le cadre du séminaire de Sandrine Robert, Le paysage comme trace : un laboratoire pour le concept de résilience
Paysage Japonais. La satoyama de Hiao Miyazaki
jeudi 24 mai de 11h à 13h
EHESS (Salle 1) – 105, boulevard Raspail 75006 Paris

Professeur invitée de l’EHESS par Marie-Vic Ozouf-Marignier, Marcella Schmidt Muller Di Friedberg est professeure de géographie à l’Université de Milan-Bicocca. Ses travaux s’inscrivent dans plusieurs champs : approche critique du concept d’environnement, géographie du genre, histoire de la géographie, étude des îles. Elle est actuellement présidente de la Commission d’histoire de la géographie de l’Union géographique internationale. Elle a récemment publié Geographies of Disorientation (Routledge, 2017).

Chiara Buss (Università Cattolica del Sacro Cuore)

Mai -Conférences – EHESS, Paris

Dans le cadre du séminaire de Sophie Desrosiers et Annabel Vallard : « Les objets comme source : les textiles »

Crimson and gold velvets in the Duchy of Milan under the Sforzas, 1450-1500 : a modern example of state-run industry

vendredi 18 mai de 11h à 13h

EHESS (Salle 7) – 105, boulevard Raspail 75006 Paris

Dans le cadre du séminaire de Sophie Desrosiers et Annabel Vallard : « Les objets comme source : les textiles »

Embroidering with « magete » in the Duchy of Milan, 1480-1500 : Lombardy as the tie between Nothern Europe and Mediterranean cultures

vendredi 25 mai de 11h à 13h

EHESS (Salle 7) – 105, boulevard Raspail 75006 Paris

Dans le cadre du séminaire de Sophie Desrosiers et Annabel Vallard : « Les obje ts comme source : les textiles »

Brocades « raised with gold over gold » in the Duchy of Milan under Spanish rule, 1550-1630 : how a « foreign » government can be allied to local know-how

vendredi 1er juin de 11h à 13h

EHESS (Salle 7) – 105, boulevard Raspail 75006 Paris

Dans le cadre du séminaire de Sophie Desrosiers et Annabel Vallard: « Les objets comme source : les textiles »

Embroidering with « purls » and « painting with the needle » in the Duchy of Milan under Spanish rule, 1590-1620: how the wealth of a « foreign » government can make local unique skills flourish

vendredi 8 juin de 11h à 13h

EHESS (Salle 7) – 105, boulevard Raspail 75006 Paris

Professeure invitée de l’EHESS par Sophie Desrosiers, Chiara Buss enseigne l’histoire du textile et du costume à Milan, à la fois à l’Università Cattolica et au Fashion Intitute of Technology de New York (site du Politecnico). Elle a dirigé le projet européen PSL – Silk Production in Lombardy from the 15th to the 20th century.

Le genre en histoire

28 mai – Journée d’étude doctorale – EHESS, Paris

L’objectif du groupe d’Histoire du Genre du CRH en organisant cette deuxième édition de journée doctorale, sous l’égide de Laura Balzer et Marion Philip, est de développer le dialogue entre les doctorant.e.s en histoire de l’EHESS adoptant une perspective de genre dans leurs travaux. Cette année, sept doctorantes présenteront des communications réparties dans trois thématiques de réflexion sur le genre. Dans un premier temps, la question de l’imprégnation sociale et culturelle des normes genrées sera envisagée dans différentes aires culturelles et différents contextes historiques (Chine de la Révolution culturelle et Congo belge des années 1950), puis dans une seconde session trois intervenantes discuteront des mécanismes théâtraux de la représentation de soi comme « être genré » (à travers l’étude du travestissement dans l’opéra italien du XVIIe siècle, ou la photographie américaine des années 1950-1960, et la figure de la comédienne au siècle des Lumières). Enfin, la dernière session portera sur les possibilités d’émancipation, notamment féminine, de ces codes normatifs par la mobilisation de statuts professionnels et juridiques particuliers par les acteurs sociaux (via le statut de fille majeure au XVIIe siècle, et la figure de l’intellectuelle de la Belle Epoque).

Vins et drogues illicites, quels plaisirs, quelles ivresses ?

17 mai – Demi-journée d’étude – EHESS, Paris

« Enivrez –vous sans cesse ! » intimait le poète, mais Baudelaire opposait le vin qui rend « bon et sociable » au haschich, qui « annihile la volonté », parce qu’il ouvrirait « la porte du paradis ».  Le plaisir incommensurable des drogues illicites ?  L’argument a été invoqué pour justifier leur prohibition. Entre temps, l’opposition binaire ivresses licites/ivresses illicites a volé en éclat avec l’expérience des poly usages. Qu’est-ce qui se fabrique, s’invente ou se reproduit avec la modification des états de conscience ? De la mise en scène des ivresses socialisées aux « hérétiques de la sensation » qui annonçaient selon Henri Michaud « un érotisme devenu éclectique », Michal Herer (Université de Varsovie), Anne Coppel et Véronique Nahum-Grappe (EHESS) s’efforceront ici d’appréhender comment les états modifiés de conscience travaillent le corps social, les mondes alternatifs éphémères ou encore les lignes de fuite qui ouvrent à un autre espace-temps, à une autre relation à soi et aux autres- sans oublier les reterritorialisations au risque de se perdre.