18 janvier – Journée d’étude – EHESS, Paris

En une formation, une carrière, une vie, les historiens sont appelés à voir évoluer leurs manières de penser et d’écrire l’histoire. Parce que chacun d’eux évolue, progresse peut-être mais aussi parce que certaines notions, dominantes à une certain période, perdent de leur superbe, se réfugient dans ses marges, sortent du champ historique si champ historique il y a.
Sous l’intitulé d’ensemble « Vie & Mort des Concepts historiographiques », trois rencontres sont destinées à aborder, sous son angle historique, la question de l’environnement intellectuel et méthodologique de notre profession. Après un bref retour « socio-historique » sur les raisons d’une part, les conséquences sur l’exercice de leur profession d’autre part, de ces engouements/dépérissements, la première de ces rencontres consistera en la présentation de quelques études de cas, c’est-à-dire de quelques études de mots ou expressions largement utilisés à un moment de l’évolution historiographique : Multi-culturalisme (Henriette Asséo), Résistancialisme (Marc Olivier Baruch), Retard historique (Alessandro Stanziani), Transition (Jacques Revel), Régime (Gérard Lenclud), Trauma (Sabina Loriga).

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Laurent Joly

Fondée en 1899 sous l’égide intellectuelle de Barrès, avant de tomber sous l’emprise du royaliste Maurras en 1901, l’Action française est assurément le mouvement d’extrême droite le plus influent du xx^e siècle en France. Pourtant, il n’existait aucune étude approfondie consacrée à son émergence, dans le contexte de l’affaire Dreyfus. Apparaît alors une nouvelle extrême droite, réactionnaire mais volontiers athée, ultra-nationaliste et antisémite. À partir de multiples sources inédites, cette enquête se propose de cerner un moment de transition, politique et intellectuel. Plus largement, elle vise à restituer, à l’échelle des individus, les conditions sociales et les logiques cachées d’une conversion politique.

14 janvier – Séminaire exceptionnel – EHESS, Paris

5, 12, 15 et 19 janvier 2016 – Conférences – EHESS, Paris

Associate professor à l’Université de Texas, invitée à l’EHESS par Nancy L. Green (GGH-Terres), Madeline Hsu travaille sur les migrations chinoises aux 19e et 20^e siècles. Ses recherches ont une perspective transnationale tout en interrogeant les processus d’intégration (et de rejet) aux États-Unis et l’impact des émigrations sur les régions d’origine.

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Enric Porqueres y Gené

Cet ouvrage explore les bases et l’efficacité du système de parenté façonné par des théologiens puis repris dans l’ensemble des droits européens. Ce transfert donne une dimension politique aux actes individuels porteurs de relations sociales. Du droit de citoyenneté aux dispositions institutionnelles visant la bonne combinaison de gamètes pour produire les membres de la nation, ce livre propose un itinéraire chronologique de la gestion du corps individuel à l’origine de l’ordre social.
L’apparition des races maudites et de l’antijudaïsme généalogique à la Renaissance, les résistances étatiques face à la liberté matrimoniale inscrite dans le droit canon, la mobilisation de la race dans le cadre des nationalismes ethniques constituent autant de moments privilégiés de ce parcours. Ce dialogue entre anthropologie et histoire permet de comprendre les cadres historiques de l’Ego de la parenté, toujours tiraillé entre sa capacité d’agir et la culture à laquelle il appartient.

8 janvier – Journée d’étude –  Centre d’histoire sociale du 20^e siècle, Paris

Les historiens espagnols ont longtemps souligné combien l’histoire de ce pays, au 20e siècle, s’écartait de celle du reste de l’Europe. L’Espagne ne participe à aucune des deux guerres mondiales et connaît pendant quarante ans une dictature, née dans le contexte des années 1930. Les historiens y ont vu un temps la manifestation d’une « exception espagnole ». Depuis les années 1990 cependant, ils s’appliquent à réintégrer l’histoire de l’Espagne à celle de l’Europe. L’objectif de cette journée d’étude est d’observer les articulations et les échanges entre l’historiographie espagnole et les autres historiographies européennes, à partir de l’histoire de la guerre civile et du franquisme.

Charles de Miramon

Mémoire inédit
Le tournant canonique. La juridicisation de l’Église et la naissance des chanoines séculiers. France-Angleterre (1070-1130)

Habilitation à diriger des recherches soutenue le 4 décembre à
l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Garant : Olivier Mattéoni devant un jury composé de Julia Barrow (Université de Leeds), Brigitte Basdevant-Gaudemet (Université Paris Sud), Alain Boureau (EHESS), Olivier Guyotjeannin (École nationale des chartes), Dominique Iogna-Prat (EHESS)

Léo Botton et Axelle Neyrinck (dir.)

Numéro 15 de l’Atelier du CRH

Francesca Martinez Tagliavia

Thèse dirigée par Yves Cohen (EHESS), soutenue le 2 décembre, devant un jury composé de Eric Michaud (EHESS), Marie-Anne Matard-Bonucci (Université de Paris 8), Antonio Somaini (Université de Paris 3 Sorbonne Nouvelle) et Michelle Zancarini-Fournel (Université de Lyon 1).

Mention

Bertrand Dumenieu

Thèse dirigée, en co-drection, par Maurizio Gribaudi (EHESS) et Anne Ruas (IFSTTAR), soutenue le 4 décembre, devant un jury composé de Christophe Claramunt (Ecole Navale), Lorenz Hurni (Institute of Cartography and Geoinformation of ETH Zurich), Jean-Pierre Nadal (EHESS), Julien Perret (IGN), Sophie de Ruffray (Université de Rouen) et Cyril de Runz (Université de Reims)

Mention