« We shall not be moved – El barrio no se vende ». Analyse critique des mobilisations contre la gentrification à San Francisco (États-Unis) et contre la prédation immobilière à Valparaiso (Chili)

Florian Opillard

Thèse co-dirigée par Alain Musset (EHESS) et Cynthia Ghorra-Gobin (CNRS-CREDA), soutenue le mercredi 12 décembre 2018, devant un jury composé de Renaud Le Goix (Université Paris Diderot), Christelle Morel Journel (Université Jean Monnet, Saint-Etienne), Catherine Neveu (CNRS), Fabrice Ripoll (Université Paris Est Créteil)et Sébastien Velut (Université Sorbonne Nouvelle)

Rural History 2019 – 4th EURHO Conference

Date limite de dépôt : le 1er février 2019 – Appel à communication – Paris, EHESS

Rural History 2019, la quatrième conférence biennale de l’European Rural History Organisation (EURHO), se déroulera à Paris du mardi 10 septembre au vendredi 13 septembre 2019.
Après le succès de l’Appel à Panels (plus d’une centaine de propositions de 37 pays), l’EURHO lance le Call for papers qui sera ouvert du 4 décembre 2018 au 1er février 2019. Les candidats doivent choisir un des panels sélectionnés, dans une liste ajoutée dans le site web de la conférence, http://ruralhistory2019.ehess.fr/.
Tous les chercheurs travaillant sur l’histoire rurale sont invités à soumettre des propositions de communications en optant pour un des panels sélectionnés. Nous accueillerons des communications traitant de l’histoire économique, sociale, politique ou culturelle de la campagne (production agricole ou artisanale, reproduction sociale, consommation, culture matérielle, relations de pouvoir, genre, bien-être, vie du village, relations politiques, améliorations technologiques et scientifiques, tourisme etc.) en lien avec l’histoire environnementale et anthropologique. Les approches issues des sciences sociales (géographie,  sociologie, science politique, archéologie), de l’économie et des sciences du vivant (agronomie, biologie, zoologie) seront encouragées.

Autour de History and Theory, Ethan Kleinberg, Joan Wallach Scott et Gary Wilder

21 janvier – Les Rencontres du GEHM – Paris, EHESS

La prochaine séance des Rencontres du GEHM sera consacrée à la discussion d’un texte récemment publié par Ethan Kleinberg, Joan Wallach et Gary Wilder, appelant à la revivification de la place de la théorie en histoire, contre les diverses formes d’empirisme ou de néo-positivisme à l’œuvre (http://theoryrevolt.com/). Le débat sera animé par Etienne Anheim avec la participation d’Ethan Kleinberg (Wesleyan University, rédacteur en chef de History and Theory) et Gary Wilders.

Pratiques contemporaines de l’histoire orale De l’entretien aux archives orales

Date limite de dépôt : 30 décembre – Appel à communication – Paris, EHESS

Face au dynamisme de l’oral history à l’international, l’invisibilisation de l’« histoire orale » en France pose question. Les pratiques historiennes de l’entretien font, aujourd’hui encore, l’objet de relativement peu de discussions dans le paysage universitaire français. Plus nombreux qu’on ne le pense sont pourtant les travaux d’historiens associant une démarche d’enquête orale à l’exploitation des archives écrites. L’objectif de ces journées, coorganisées par Ariane Mak (EHESS-CRH) et Carine Lemouneau (Université Paris I-HICSA), avec le soutien du Campus Condorcet, de l’Université Paris I et de l’EHESS, qui auront lieu les 11 et 12 avril 2019 à l’EHESS, est d’esquisser un état des lieux des travaux des doctorants et jeunes chercheurs en matière d’histoire orale. Elles se veulent un espace de discussion sur les apports, les usages et les enjeux propres à la pratique de l’entretien d’une part, et à l’exploitation des fonds d’archives orales d’autre part.

Autour de l’ouvrage d’Alessandro Stanziani, Les entrelacements du monde. Histoire globale, pensée globale (XVe-XXIe siècle)

7 janvier – Les Lundis du CRH – Paris, EHESS

Ces dernières années, le rôle politique de l’histoire, son enseignement et, dans ce cadre, la relation entre histoire nationale et histoire globale ou mondiale, ont déferlé les débats en France, aux Etats-Unis (notamment avec Trump) comme en Russie, en Inde (avec le parti hindou nationaliste au pouvoir), en Italie, en Chine comme au Japon. Pourquoi ? Qu’y a-t-il de si particulier dans l’histoire globale à susciter des réactions extrêmes, dans un sens comme dans l’autre, aussi bien parmi les historiens que parmi les politiciens et dans l’opinion publique ? Cet ouvrage cherche à répondre à ces questions en les inscrivant dans la durée longue – à partir du XVe siècle – et dans des espaces connectées mondiaux. C’est bel et bien une épistémologie critique et historique de l’écriture de l’histoire dans sa globalité qui est au cœur du présent ouvrage. Les tensions entre philologie et sciences sociales, histoire comparée et histoire connectée, histoire eurocentrique (et sa définition même) et histoire subalterne seront discutées dans des contextes précis : l’expansion européenne, la formation des Etats nationaux et des empires, l’essor de la « modernité » puis les catastrophes du XXe siècle jusqu’à la décolonisation et globalisation actuelle.
Le débat sera animé par Thomas Le Roux, en présence de l’auteur entouré de Silvia Sebastiani, (CRH-GEHM), Françoise Daucé (EHESS-CERCEC) et Andrew Sartori (New York University).

Autour de l’ouvrage d’Enrico Castelli Gattinara, La forza dei dettagli. Estetica, filosofia, storia, epistemologia da Warburg a Deleuze

18 février – Les Rencontres du GEHM – Paris, EHESS

La prochaine séance des Rencontres du GEHM sera consacrée à la discussion de l’ouvrage d’Enrico Castelli Gattinara, La forza dei dettagli. Estetica, filosofia, storia, epistemologia da Warburg a Deleuze (Milano, Mimesis, 2017), qui invite à une réflexion épistémologique sur la question du détail, à partir d’un ensemble de lectures qui le mènent de A. Warburg à G. Deleuze. L’auteur présentera les thèses et les enjeux de son livre, après quoi le débat sera ouvert par Sabina Loriga et Jacques Revel.

La prison dans le monde Nouvelles perspectives

Date limite de dépôt : 15 février – Appel à contributions

La revue Socio lance un appel à contributions sur le thème « La prison dans le monde – nouvelles perspectives ». Le dossier est coordonné par Falk Bretschneider (Centre Georg Simmel) et Natalia Muchnik (GEI).
Y a-t-il une dimension transnationale de l’histoire de la prison ? Les réponses à cette question se sont jusqu’à présent surtout concentrées sur le 19e siècle. La prison y apparaît comme une invention occidentale qui se serait ensuite diffusée, notamment à travers les colonisations. Ce dossier vise à interroger cette construction, dans deux directions : d’une part, en examinant les expériences antérieures d’enfermement pénal, en remontant jusqu’à l’Antiquité ; d’autre part en interrogeant l’hypothèse « diffusionniste », en envisageant les situations extra-européennes avant la colonisation. Il propose en outre de réfléchir à la prison à l’ère de la globalisation actuelle des pratiques et des échanges.

Alma Poloni (Università degli Studi di Pisa)

1, 8 et 15 février – Conférences – Paris, EHESS

Alma Poloni, invitée par Mathieu Arnoux et Sophie Desrosiers, est maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’Université de Pise. Ses recherches se sont concentrées sur l’histoire sociale et politique des cités toscanes au XIIIe et XIVe siècle, avec une attention particulière pour les interactions complexes entre changement économique, mobilité sociale et mutation politique. Tout récemment, elle a réorienté ses recherches vers l’économie, en particuliers sur le thème de la « crisi del Trecento » et des transformations économiques du XIVe siècle.