Matérialiser les désirs Techniques votives

Pierre-Olivier Dittmar, Pierre Antoine Fabre, Thomas Golsenne et Caroline Perrée (dir.)

Que fait-on avec un intestin de plâtre, une patte d’âne en bois, un sein en cire, des pièces coincées dans l’écorce d’un arbre, mais aussi un tableau de Raphaël, le vélo d’Eddy Merckx, un bâton d’encens, une voiture en argent, un christ en coquillage, des cadenas d’amour, un ex-voto peint pour l’équipage d’un navire, la poupée d’une ancêtre… que l’on ne pourrait faire avec des mots ? Tous ces objets matérialisent des désirs, comblent une attente, soignent des maux ou célèbrent un petit miracle.
Ce numéro constitue l’aboutissement de recherches menées conjointement par des équipes à Paris, Mexico et New York, au cours des cinq dernières années. Il comporte une large iconographie inédite provenant des enquêtes de terrain conduites en Europe, en Amérique latine, en Amérique centrale et en Asie.

Une histoire croisée de la fabrique du droit du travail

17 janvier – Journée d’étude – Paris, IEA

Cette journée d’étude en hommage à Sabine Rudischhauser est organisée par Bénédicte Zimmermann (Centre Georg Simmel), Patrick Fridenson (Centre de recherches Historiques) et Claude Didry (Centre Maurice Halbwachs), avec le soutien du Centre Marc Bloch, autour de son dernier ouvrage Geregelte Verhältnisse. Eine Geschichte des Tarifvertragsrechts in Deutschland und Frankreich 1890-1918/19 (Cologne, Böhlau, 2017, 878 p.)
Sabine Rudischhauser (1961-2017) a introduit un regard nouveau sur l’émergence de la négociation collective en intégrant, au-delà de la seule conflictualité sociale, les initiatives politiques, législatives, juridiques, mais aussi sociologiques qui contribuent à définir la catégorie même de convention collective en France et en Allemagne. Sur la séquence 1900-1920, elle met au jour une véritable dynamique institutionnelle, dans laquelle se justifie un rapprochement entre l’Allemagne et la France, en faisant apparaître non seulement un parallélisme, mais aussi des emprunts réciproques et une référence commune, l’Angleterre. Geregelte Verhältnisse, son dernier ouvrage, couronne ainsi une vie de recherche que sa disparition précoce a interrompue brutalement. Il constitue un apport de premier plan tant pour la discipline historique, que pour le droit, la sociologie et l’économie. Cette journée d’étude entend rendre hommage à Sabine Rudischhauser, non seulement en revenant sur son parcours, mais aussi en mettant en discussion les perspectives qu’ouvrent ses recherches.

 

Politiques publiques, inégalités sociales et disparités territoriales dans la Zone Métropolitaine de Guadalajara : Vers une justice socio-spatiale

César Barrios Prieto

Thèse dirigée en co-direction par Alain Musset et Enrique Valencia Lomeli (Université de Guadalajara), soutenue le 18 décembre 2018, devant un jury composé de Christian Azaïs (CNAM), Beatriz Fernandez (EHESS), Denis Merklen (Université Sorbonne Nouvelle) et Jaime Preciado Coronado, (Université de Guadalajara).

Au cœur de l’échange. Les foires et les marchés, entre logiques économiques, enjeux politiques et pratiques sociales (Rhône – XIXe siècle)

Lydie Carrara

Thèse dirigée par Gérard Béaur, soutenue le 20 décembre 2018, devant un jury composé d’ Alain Chatriot (IEP), Corinne Marache (Université Bordeaux Montaigne), Dominique Margairaz (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Alessandro Stanziani (EHESS) et Nadine Vivier (Université du Maine).

Les premiers imprimeurs allemands dans les espaces de la langue française jusqu‘en 1500. Analyses de la matérialité et la présence des incunables

Charlotte Kempf

Thèse dirigée en co-tutelle par Pierre Monnet et Bernd Schneidmüller (Universität Heidelberg), soutenue le 14 décembre 2018, devant un jury composé de Roger Chartier (EHESS), Jörg Peltzer (Universität Heidelberg) et Ute Schneider (Johannes Gutenberg-Universität Mainz).

Le style national dans l’industrie salicole taïwanaise face au régime de guerre entre 1938 et 1965,

Tsong-Jou Wei

Thèse dirigée par Yves Cohen, soutenue le 3 décembre 2018, devant un jury composé de Nicolas Hatzfeld (Université d’Evry Val d’Essonne), Sébastien Lechevalier (EHESS), Isabelle Lespinet-Moret (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Aleksandra Majstorac-Kobiljski(CNRS) et Xiaohong Xiao-Planes (INALCO).

« We shall not be moved – El barrio no se vende ». Analyse critique des mobilisations contre la gentrification à San Francisco (États-Unis) et contre la prédation immobilière à Valparaiso (Chili)

Florian Opillard

Thèse co-dirigée par Alain Musset (EHESS) et Cynthia Ghorra-Gobin (CNRS-CREDA), soutenue le mercredi 12 décembre 2018, devant un jury composé de Renaud Le Goix (Université Paris Diderot), Christelle Morel Journel (Université Jean Monnet, Saint-Etienne), Catherine Neveu (CNRS), Fabrice Ripoll (Université Paris Est Créteil)et Sébastien Velut (Université Sorbonne Nouvelle)