Maria Goupil-Travert
« À l’issue de mes deux années de classe préparatoire littéraire en Bretagne, j’ai intégré l’ENS de Lyon en 2014. Au cours de mon M1 en histoire moderne, mon premier travail de recherche, dirigé par Dinah Ribard (EHESS – GRIHL), portait sur les Mémoires de Madame de Genlis, pédagogue et femme de lettres de la fin du XVIIIe siècle (« Madame de Genlis (1746-1830) dans l’espace public : les théorisations d’un parcours politique »). À l’intersection de l’histoire littéraire, de l’histoire politique et de l’histoire du genre, ce premier travail interrogeait à la fois la question de la construction du discours autobiographique et celle des stratégies élaborées par les acteur∙ices pour contourner les contraintes liées au genre.
Après avoir obtenu mon agrégation d’histoire, j’ai souhaité poursuivre ces questionnements en M2. La lecture des travaux de Sylvie Steinberg (EHESS – CRH) sur le travestissement m’a orientée vers un nouveau champ de recherche, celui des dynamiques de genre au sein de l’armée. Sous la direction de Sylvie Steinberg, j’ai réalisé mon mémoire de M2 sur les femmes militaires dans les armées de l’époque révolutionnaire et impériale (« Les femmes militaires dans les armées révolutionnaires, royalistes et impériales (1791-1851). »
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