11 février – Journée d’étude – Paris, EHESS
L’appréhension des crises écologiques tend aujourd’hui à se faire autour de notions totalisantes, comme celle du climat, qui constituent des opérateurs de globalisation des relations entre sociétés et environnements. Ces notions appellent des formes de savoir, d’expertise et de calcul spécifiques, qui seraient seuls à même de restituer une catastrophe à la fois globale et systémique. Comment rendre compte de la pluralité des expériences de milieux, portées par les acteurs affectés par les changements radicaux ou les catastrophes écologiques ? En quoi ces expériences constituent-elles des formes de savoirs et d’expertises différents et alternatifs à ceux élaborés à une autre échelle ?
Les enquêtes présentées dans cette journée, organisée par Claudia Damasceno (CRBC, Mondes américains) et Alice Ingold (CRH), partiront de conflits ou de catastrophes écologiques observés par le bas (from below). Comment les milieux des habitants, les fleuves, les sols, sont-ils affectés par ces transformations ?