11 mai – Demi-journée d’étude – Maison des Océans, Paris
Dans le cadre du séminaire Histoire, sources et récits historiques dans les études environnementales, cette deuxième matinée interrogera ce que les nouvelles données environnementales font à l’histoire et vice-versa. Des masses de données « historiques » submergent les études environnementales : produites par les sciences du système terre, ces mégadonnées, souvent caractérisées par leur aspect planétaire, entendent donner à voir des évolutions de longue durée. Elles interpellent les sciences humaines et sociales à la fois dans leurs méthodes de constitution et dans leurs usages.
Plusieurs questions s’entrecroisent ici : l’interdisciplinarité, puisque c’est la plupart du temps sur la base d’une coopération entre chercheurs des sciences humaines et chercheurs des sciences du système terre que des corpus sont constitués ; le problème de la construction en histoire de séries à partir de données sur le monde naturel produites à des fins autres que l’analyse historique. Est-il possible de constituer ces données en corpus historiques pertinents pour les recherches en sciences humaines ? De quelles opérations d’agrégation ou de modélisation ces données sont-elles issues ?