30 janvier, 2, 6 et 16 février – Conférences – EHESS, Paris
Maîtresse de conférences à l’université Shirayuri, spécialiste de Gérard de Nerval, Keiko Tsujikawa s’intéresse aux rapports entre histoire et fiction, et en particulier aux formes d’écriture historique dans la littérature du XIXe siècle (généalogie, écritures collectives, biographies). Elle est également la traductrice en japonais de l’œuvre de Paul Bénichou.
Son invitation est l’occasion d’approfondir les relations du GRIHL avec un groupe d’universitaires japonais, littéraires et historiens, avec lequel un dialogue intense s’est noué depuis une dizaine d’années autour des questions de publication, des rapports entre écriture littéraire et expériences socio-politiques (question de l’écriture des statuts sociaux, de l’écriture des marginalités). Keiko Tsujikawa mène avec Judith Lyon-Caen et Dinard Ribard une enquête sur un texte peu connu de Gérard de Nerval, Les Faux Saulniers (1850), qui met en jeu d’une manière singulière les relations entre faits et fiction, histoire et littérature, dans un contexte politique non moins singulier de répression de publication de fictions littéraires, en France entre 1850 et 1852.