Anaïs Fléchet et Elie Haddad (dir.)
La parution de plusieurs romans se situant à la frontière de la discipline historique, parfois reçus avec crispation par les historiens, invite à reprendre à nouveaux frais la question de l’écriture de l’histoire, de ses rapports à la littérature et de son inscription dans les science sociales. Les pratiques professionnelles des historiens, la part du travail empirique et théorique dans l’écriture, les dynamiques du marché éditorial, l’essor de la littérature du réel sont au cœur du débat. Les enjeux sont vastes : ils tiennent à l’historicité des catégories, à l’expérimentation de formes d’écriture novatrices, mais aussi à l’importance prise par les notions de témoignage et de mémoire et à la place de l’histoire dans le débat public.