Laurent Vidal et Alain Musset (dir.)
En abordant la notion des « territoires de l’attente », ce livre propose de défricher un changement de focale analytique non plus centré sur l’observation des mobilités et autres migrations, mais sur les temps de « pause » qui ponctuent ces flux. Il ne s’agit pas de s’intéresser au fait d’attendre mais bien à la dimension existentielle de l’être en attente. Décrire et comprendre les territoires qui accueillent ces temps d’attente et la multiplicité de formes qu’ils revêtent, établir leurs articulations avec l’espace environnant, leurs temporalités spécifiques, ainsi que la variété des jeux sociaux et identitaires qui s’y déploient – tel est le défi que s’est donné un groupe d’historiens, géographes et sociologues.