En-tête

Juin-Juillet 2019

Manifestations scientifiques

Autour de l'ouvrage de Natalia Muchnik et Mathilde Monge
L'Europe des diasporas (XVIe-XVIIIe siècles)

4 juin - Les Lundis du CRH - Paris, EHESS

Huguenots, séfarades, catholiques britanniques, mennonites, morisques, Arméniens, Grecs, frères moraves, quakers, ashkénazes… Qu’ont en commun ces populations qui parcourent l’Europe durant toute l’époque moderne ? Toutes s’inscrivent dans des communautés dont les ramifications traversent les frontières politiques, culturelles et religieuses ; toutes entretiennent des réseaux dynamiques à travers lesquels circulent informations, personnes et biens. Unis par la mémoire des persécutions, l’attachement à une terre d’origine, réelle ou rêvée, et par des liens économiques, ces groupes n’en sont pas moins extrêmement divers. Formant des minorités au sein de la cité, ils entretiennent des rapports complexes tant avec les autorités et les populations locales qu’avec les autres populations diasporiques. Cet essai explore ces tensions, entre unité et hétérogénéité, mobilité et sédentarité, marginalisation et perméabilité des frontières sociales. Aussi synthétique qu’informé, il s’adresse à la fois aux spécialistes des minorités et des diasporas, qui y trouveront une proposition de lecture globale, comme à ceux qui s’intéressent à la coexistence religieuse, aux questions d’intégration et aux migrations. Le débat sera animé par Thomas Le Roux, en présence des auteures et de Alessandro Stanziani (CRH-ESOPP), Liza Terrazzoni (EHESS- CEMS) et Paul-André Rosental (Sciences-Po Paris).

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Drogues et genre

6 et 7 juin - Colloque - Paris, EHESS

La consommation de drogues n’échappe pas aux constructions sociales et culturelles genrées. Si, chez les jeunes occidentaux d’aujourd’hui, la consommation d’alcool s’est largement répandue chez les femmes, y compris dans les espaces publics, ce phénomène est tout-à-fait récent, car pour les générations précédentes d’Européens et d’Américains les femmes qui buvaient dans les cabarets, les tavernes et les bars, étaient stigmatisées et couvertes de toute sorte d’infamie. À l’instar de l’alcool chez les occidentaux, toutes les autres drogues psychotropes semblent avoir été historiquement des consommations majoritairement masculines. Que ce soit l’opium dans les sociétés indiennes, iraniennes, chinoises, la coca chez les peuples des Andes, ou encore le khat au Yémen et dans la Corne d’Afrique. Faut-il croire que les hommes ont éloigné les femmes de l’accès aux « plantes des dieux » ? Ou alors que les femmes ont pris elles-mêmes des distances avec des substances modifiant les comportements personnels et les relations sociales ? Pourtant, un peu partout, les curanderas, les sages-femmes et d’autres femmes moins sages, se sont appropriées des plantes soignantes. L’histoire au présent des usages de drogues semblent rompre bien des traditions, sous l’effet de la diffusion rapide et mondiale des substances et des changements des comportements personnels. L’hypothèse que nous formulons est que ce n’est pas le type de psychotrope en soi, ni les effets attendus qui produisent une consommation différente selon le genre, mais le cadre culturel, relationnel, dans lequel vivent des hommes et des femmes qui en influence l’usage. Entre psychotropes soignants, ludiques, performatifs, les drogues se mélangent aux constructions de soi et à l’environnement collectif.

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Pouvoirs de l’imagination

Approches historiques (3)

Vendredi 7 juin - journée d'étude - Paris, EHESS

La notion d’imagination est aujourd’hui considérée comme un objet d’étude à part entière, après avoir longtemps été discréditée par la recherche scientifique. Néanmoins, dans la littérature moderne et contemporaine, l’imagination est généralement présentée de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché. Nous voudrions aller à l’encontre de cette conception en étudiant une tradition intellectuelle et pratique alternative et méconnue : depuis les XIIe-XIIIe siècles jusqu’au début du XIXe siècle, des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines, s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées, ont soutenu l’idée que l’imagination possède de grands pouvoirs. Comme l’année précédente, le séminaire fonctionnera autour de ces textes à la manière d’un atelier, et s’attachera à mettre en œuvre un travail collectif de discussion, d’analyse et de confrontation des sources sur la longue durée.

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Drogues et résistances des populations amérindiennes

13 juin - Demi-journée d'étude - Paris, EHESS

Comme on sait, la colonisation européenne des Amériques s’est faite par l’épée, le sang, la traîtrise, la peur. Elle s’est faite aussi par l’extermination « naturelle » causée par les maladies importées d’Europe. Mais elle n’aurait pas pu s’accomplir sans la colonisation de l’imaginaire. Comment autrement quelques milliers d’européens auraient-ils pu gagner contre des millions d’Amérindiens ? Pourtant, la colonisation a dû faire face à bien de résistances, sous toutes ses formes, armée, administrative, idéologique. Dans cette confrontation, les drogues utilisées par les populations amérindiennes, transmises aux Noirs, aux Métis, aux sang-mêlé, ont joué un rôle non négligeable. Les colonisateurs ont bien essayé d’interdire la consommation du peyotl, de la coca et d’autres herbes magiques utilisées depuis longtemps par les populations amérindiennes, mais sans aucun succès. Malgré les interdits, malgré la répression, les Amérindiens et les populations métissées ont continué à consommer ces plantes qu’elles pensaient un don des dieux.

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Linguistique et écrit (8)

13 juin - Journée d’étude - EHESS, Paris

Cette 8e édition des journées d'études "Linguistique et écrit", organisée par Dinah Ribard (GRIHL) et Marion Carel (CRAL) sera consacrée à la présentation et à la discussion de travaux en cours sur des questions d'énonciation, de performativité, d'oralité écrite, de narrativité hors du récit, à la croisée de l'histoire et de la linguistique. Différents types d'écritures seront envisagés, séparément ou simultanément : écritures littéraires, publicitaires, juridiques, poétiques, savantes, politiques ; mises en livres ou arrimées à l'oral, en mots ou en images.

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David Mervart (Université d'Heidelberg)

Europe under the Warring States Period

17 juin - Les Rencontres du GEHM - Paris, EHESS

David Mervart est professeur associé d'histoire et de politique japonaises au Centro de Estudios de Asia Oriental de l'Universidad Autonoma de Madrid. Il a publié des articles en anglais, japonais et espagnol sur des sujets liés à ses recherches en histoire intellectuelle du début de la période moderne, en mettant un accent particulier sur le Japon au XVIIIe siècle au sein des réseaux mondiaux de transmission de savoir.
En effet, à partir de la fin du XVIIIe siècle, la géopolitique et la dynamique historique du monde européen ont suscité un intérêt accru de la part de certains Japonais qui, sur le plan linguistique et philologique, étaient capables d’interroger des sources européennes (ou du moins les traductions et les extraits de ces sources qui leur étaient parvenus). Cette activité intellectuelle a conduit à une prolifération d’histoires, de géographies et de traités politiques qui ont tenté de donner un sens au monde lointain des « barbares occidentaux » et qui essayaient d’expliquer les dynamiques qui avaient amené l’Occident à une hégémonie du monde. Dans ce cadre, les savants japonais faisaient souvent référence à quelque chose de bien connu pour toute personne instruite de la vaste sinosphère est-asiatique : il s’agissait de la situation désordonnée et conflictuelle de la période dite des Royaumes combattants, un topos historiographique établi pour la période déchirée de la Chine post-classique à la fin de la dynastie Zhou. En présence de l'auteur, le débat sera animé par Pablo Blitstein (GEHM).

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Un "spectacle dérobé à l'histoire"

Théâtres et émotions de la Révolution française

18 et 19 juin - Colloque international - Paris, EHESS et Sorbonne Université Lettres

Les spectacles constituent un laboratoire privilégié pour repérer et saisir l’articulation des représentations et des émotions qu’elles provoquent. À la suite de travaux collectifs récents consacrés à l’avènement d’une « société du spectacle » au XVIIIe siècle, à la politique du répertoire théâtral et aux fictions de la Révolution (voir la bibliographie), ce colloque, organisé par Thibaut Julian (CRH) et Renaud Bret-Vitoz (Sorbonne Université Lettres) interdisciplinaire invite à explorer l’événement vécu, jusque dans son après-coup sous le Consulat et l’Empire, dans la perspective ouverte de l’histoire des émotions : l’on propose d’étudier en miroir comment la fiction théâtrale réfléchit et façonne des sensibilités en actes, tandis que des dispositifs spectaculaires sont mobilisés pour produire des effets sensibles dans la sphère publique, de sorte que les émotions sont agencées par des pratiques codifiées voire ritualisées mais s’y « dérobent » parfois de façon inattendue, déjouant l’effet escompté. Il s’agit ainsi de mettre au jour une politique des émotions sous la Révolution en confrontant le théâtre aux autres manifestations collectives ressortissant à la « forme spectacle » : de l’Assemblée à l’échafaud en passant par le champ de bataille, de la fête aux conférences, via la « culture des apparences » et les stratégies de publicité. Entre unanimité et dissensus, plaisir et choc, froideur et exaltation, quelles formes ces émotions prennent-elles ? Quel statut leur octroyer pour l’herméneutique des textes et des spectacles, et comment leurs traces (écrites, visuelles ou sonores) idéologiquement situées contribuent-elles à fixer une mémoire orientée de la Révolution ?

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L'influence et ses limites

20 et 21 juin - Atelier international - Paris, EHESS

L’atelier, organisé par Répine (Réseau d’étude des pratiques d’influence) et le CRH (Yves Cohen) et soutenu par le LabEx Tepsis confrontera diverses formes d’étude de l’influence et de la contre-influence. Il importe en effet que les sciences sociales affinent leurs moyens de s’emparer d’un phénomène qui ne cesse de proliférer et d’envahir la vie publique aussi bien que personnelle. Parler d’« influence » permet d’étudier ensemble de nombreuses pratiques développées au XXe siècle, publicité, propagande, marketing, relations publiques, communication, psychologie sociale, lobbying… Ces pratiques prennent constamment des formes nouvelles, comme celle des « influenceurs » ou de l’invasion des réseaux sociaux par l’infox. Elles se déploient à l’échelle globale comme à celle, non pas tant du local que de l’intime. Elles recourent aux sciences, de la psychologie à l’informatique, et mobilisent les arts. D’où cet atelier multidisciplinaire, international et rapprochant chercheurs et membres de la société civile.

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Qui est in, qui est out ?

Tradition et histoire

20 et 21 juin - Forum du CRH - Paris, EHESS

Le Forum du CRH, organisé par la direction du Centre de Recherches Historiques, est conçu comme un moment d’échanges annuel autour de questions transversales propres à la discipline historique. Le Forum 2019 questionnera la notion de tradition. Régulièrement employée en histoire, elle recouvre diverses significations : une tradition peut être culturelle, religieuse ou intellectuelle, manuscrite ou orale, aristotélicienne ou platonicienne, occidentale ou orientale, etc. Le terme est courant, mais il est aussi labile, plastique, car il s’applique à toutes sortes de phénomènes et se prête aisément aux variations de sens ou d’emploi. Les deux journées porteront à la fois sur la manière dont les historiens emploient ce mot et sur ce qui fait tradition à une période donnée, c’est-à-dire ce que le terme implique du point de vue des acteurs historiques. Il ne s’agira pas de revenir sur le mythe de l’invention de la tradition, mais d’engager une réflexion collective autour de cette notion, qui soulève des questionnements concernant aussi bien l’histoire sociale et religieuse que l’anthropologique historique ou à l’histoire intellectuelle. La première journée du Forum (jeudi 21 juin) se terminera par un concert qui déclinera la notion de tradition d'une autre façon. Nous accueillerons la pianiste Lucia Abonizio pour son album « Terres Argentines. Alberto Ginastera et la musique traditionnelle argentine » (2016, Harmonia Mundi), avec la participation de Gilberto Pereyra au bandonéon.

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Les dispositifs de formation professionnelle

au Moyen Âge et à l’époque moderne

3 juillet - Journée d'étude - Paris, EHESS

La formation professionnelle dans les sociétés « préindustrielles » ne se limite pas aux dispositifs institutionnels d’apprentissage associés à des activités artisanales urbaines et aux corporations. Elle dépasse aussi des formes contractuelles souvent évanescentes dans une chronologie qui remonte au Moyen Âge. La journée d'étude, organisée par  Mathieu Marraud (RHISOP-LaDéHiS) et François Rivière (LabEx HaStec, LaMOP),  interroge la notion de professionnalisation pour étudier une « formation professionnelle » qui prévoit l’acquisition des gestes et des techniques du métier, mais aussi d’une culture commune. Cette grille de lecture large appelle la comparaison d’études de cas qui concernent artisans, artistes ou marchands, en Occident ou dans l’empire ottoman. Les rôles sociaux des formateurs, des apprentis et de leur entourage seront interrogés, ainsi que les modalités de connaissance des relations formatives, et, lorsque c’est possible, le contenu des savoirs et savoir-faire transmis.  

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Appels à candidature ou à communication

La nature sous contrat

Concessions, Histoire et Environnement

Date limite de dépôt : 15 novembre - Appel à communication

Les formes de possessions collectives ou individuelles et les relations qu’elles nouent avec leur environnement ont fortement mobilisé les approches historiques récentes. Puisque l’utilisation des ressources naturelles et la transformation des milieux dépendent grandement des formes de la propriété, les relations entre propriété – sous ses différentes formes –, et environnement suscitent de vifs débats et des recherches fructueuses. Ces approches mettent en lumière les relations entre formes juridiques de la propriété et conditions de construction de l’environnement. Parmi les outils juridiques et financiers qui sont à l’interface de l’environnement et de la propriété figure la concession. Depuis l’apparition du mot au XIIIe siècle, la concession a été un outil régulièrement mobilisé par les pouvoirs notamment dans le cadre de politiques de développements économiques. L’objectif de ce colloque du RUCHE, organisé par Thomas Le Roux (GHREN) et Raphaël Morera (GRHEN) est d’éclairer historiquement le rôle du régime concessionnaire dans la transformation des milieux et le façonnement de l’environnement.

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Citizenship until further notice?

Refugees and revocation of nationality in the 20th century

Date limite de dépôt : 30 juin - Appel à communication

La notion d’apatride a été reconnue comme l'une des maladies majeures du XXe siècle. Historiens, juristes, philosophes politiques et d’autres ont critiqué le pouvoir d’exclusion de l’État-nation et dénoncé la position des personnes privées de leur passeport et de leurs droits. Un réfugié apatride, sans protection de l'État et dépendant éventuellement d'un « passeport Nansen », devient le symbole de l'exclusion du monde politique. La révocation de la citoyenneté n'était pas une mesure sans conséquence et peut être assimilée à une décision de vie ou de mort.  

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La mer
Histoire et sciences sociales des mondes liquides

Date limite de dépôt : 20 juin - Appel à candidatures - Ecole Française de Rome

L'EHESS et l'EFR organisent à Rome un atelier doctoral sur le thème général « La Méditerranée : un laboratoire de l'histoire globale et des processus de globalisation », décliné chaque année sur une thématique différente. Le prochain atelier, en octobre 2019, portera sur « La mer : histoires et sciences sociales des mondes liquides ». L'atelier est ouvert aux doctorant.e.s et étudiant.e.s à partir du M2 de toutes disciplines. Comment l’histoire et les sciences sociales étudient-elles les mers et les océans ? Existe-t-il des méthodes, des échelles et des temporalités privilégiées pour décrire, représenter et analyser ces vastes espaces liquides qui occupent plus de 70 % de la surface de notre planète ? Cet atelier doctoral propose d’aborder ces questions en réfléchissant, dans la longue durée et avec les outils des sciences humaines et sociales, à la façon dont les sociétés humaines vivent et pensent les mondes aquatiques, les phénomènes maritimes (marées, vagues, courants, moussons, etc.) et les êtres vivants qui les peuplent (du taret aux coraux, poissons, coquillages et autres mammifères marins). Le Comité scientifique est composé de Jean-Marc Besse (EHESS), Guillaume Calafat (Paris 1 Panthéon- Sorbonne), Fabrice Jesné (EFR) et Silvia Sebastiani (EHESS).

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Professeur invité par l'EHESS

Yitzhak Melamed (John Hopkins University)

11, 18, 20 et 25 juin - Conférences - Paris, EHESS

Yitzhak Melamed, invité à l'EHESS par Cristina Ciucu (EJ), est professeur de philosophie à l’Université John Hopkins. Ses recherches portent sur l’œuvre de Spinoza, la philosophie juive médiévale, l’idéalisme allemand, Leibniz, le hassidisme et la métaphysique contemporaine.

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Parutions

Fièvre et vie du théâtre sous la Révolution française et l’Empire

Thibaut Julian, Vincenzo De Santis (dir.)

Durant la Révolution française et l’Empire, le théâtre présente un répertoire original et des structures de transition : expérimentations et héritages, audaces et conformismes se bousculent à l’heure où pièces, salles, auteurs, comédiens et spectateurs évoluent dans une activité frénétique que les autorités cherchent à canaliser. L’interaction étonnante du public et de la représentation, la labilité du procès de signification, le poids de l’histoire et de la politique forment le fil rouge de ces études, qui font apparaître une tension entre tradition et nouveauté dans les genres, les répertoires et les pratiques de la vie théâtrale, à Paris comme dans les autres territoires de la « Grande Nation ».

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Minhagim

Custom and Practice in Jewish Life

Jean Baumgarten, Hasia Diner, Naomi Feuchtwanger-Sarig, Simha Goldin, Joseph Isaac Lifshitz (ed.)

Parallèlement à la Loi (Halakha), les coutumes (Minhagim) dépendent de pratiques locales et d'écoles régionales de rabbins et de décisionnaires. Les Minhagim ont joué un rôle fondamental dans l’histoire des communautés juives et dans la formation des traditions de règles religieuses. Les coutumes furent un facteur de stabilité et d’autorité pour les institutions juives locales. Les auteurs de ce volume collectif explorent la notion de Minhag (coutume) dans son sens le plus large, notamment concernant leur impact dans les aspects les plus divers et complexes de la vie juive. Les articles étudient leur fonction anthropologique, religieuse, culturelle, économique, ainsi que le rôle des rites et rituels dans la définition de l’identité juive et dans l’organisation interne des communautés. Le volume privilégie trois perspectives :  la définition théorique et légale de la coutume ; sa dimension historique et sociale ; l’étude de coutumes spécifiques dans leur contexte communautaire. Les coutumes juives permettent de comprendre et de mesurer les permanences et les transformations de la société juive.  

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Social Relations, Politics, and Power in Early Modern France

Robert Descimon and the Historian’s Craft

Barbara B. Diefendorf (ed.)

La sociabilité est essentielle à l'activité de l'historien, l'échange d'idées se faisant par écrit, lors de séminaires, et souvent dans des discussions informelles autour d'un repas. Ces essais sont le fruit d'un réseau de sociabilité dont le centre est l'historien français Robert Descimon. Ils se concentrent sur les relations entre société, politique et pouvoir en France des guerres de Religion à l'affirmation de l'absolutisme. A partir d'une grande variété d'approches et de méthodes historiques, ces contributions offrent de nouvelles perspectives sur l'évolution du rôle des élites à l'époque moderne et sur les influences sociales, familiales et culturelles qui ont façonné leurs valeurs et leurs choix.

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