En-tête

Juin 2018

Manifestations scientifiques

Batailles d'images
La propagande visuelle des élections présidentielles françaises 2017 et des élections législatives italiennes 2018

31 mai et 1er juin - Colloque international - Maison de l'Italie, Paris

Ce colloque international, co-organisée par Maxime Boidy (LabToP-CRESPPA), Luciano Cheles (LUHCIE-Université de Grenoble-Alpes) et Francesca Martinez Tagliavia (CRH-EHESS), avec la collaboration et le soutien financier de la Maison de l’Italie, Cité Internationale Universitaire, entend réfléchir à des questions d’iconographie politique à partir d’un corpus d’images de propagande produites au cours de la campagne électorale des élections présidentielles françaises 2017 et des élections législatives italiennes 2018, en la présence de chercheurs spécialistes de l’image et de la communication politique. Une exposition, qui se tiendra du 29 mai au 8 juin, présentera des affiches, des images issues des réseaux sociaux, des médias traditionnels, attestant parfois de détournements et de gestes iconoclastes.

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Ville et jeux Olympiques

Effets sociaux et conséquences urbanistiques

1er juin - Journée d'étude - EHESS, Paris

Le séminaire Analyse et politique de la ville se poursuit autour des valeurs qui l’ont toujours animé depuis sa création à l’Université de Paris Nanterre (Laboratoire de Géographie Urbaine, Guy Burgel) : l’approche pluridisciplinaire des processus urbains, les comparaisons internationales, l’ouverture sur la société civile, les collectivités territoriales, les élus et les professionnels de la ville. En association avec la FMSH (Michel Wieviorka), l’EHESS (Marie-Vic Ozouf-Marignier) et le Comité d’Histoire des ministères de l’Ecologie et de l’Habitat (Patrick Février), nous nous interrogerons cette année sur la contradiction entre l’omniprésence du fait urbain dans la société et son opacité dans le débat public en trois sessions. La première session a été consacrée à La ville dans l’action politique : un demi-siècle d’expériences, la seconde sur Equité et gouvernement des territoires Des métropoles aux périphéries. La troisième portera sur Ville et jeux Olympiques : effets sociaux et conséquences urbanistiques.

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Autour de l'ouvrage de Laurent Joly

Dénoncer les juifs sous l'Occupation (Paris, 1940-1944)

4 juin - Les Lundis du CRH - EHESS, Paris

Omniprésente dans l'imaginaire lié à la France des années noires, la délation contre les juifs n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une enquête approfondie. L'ouvrage de Laurent Joly vient combler cette lacune. Croisant approche institutionnelle et études de cas individuels, il examine tour à tour le rôle de la dénonciation dans les pratiques du commissariat général aux Questions juives, de la Gestapo, de la Préfecture de police et du journal Au Pilori. Tout un pan de la vie et de la persécution des juifs à Paris est ainsi ressuscité: des contextes sociaux conflictuels, des stratégies de sauvetage anéanties, des vengeances sordides se donnant libre cours jusqu'aux dernières heures de l'Occupation. Le débat sera animé par Thomas Le Roux, en présence de l'auteur entouré de Yves Cohen (CRH), Luc Boltanski (EHESS-IRIS) et Jacques Semelin (CNRS-Sciences-Po Paris).

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XVIII° CONGRES UISPP
Adaptation et durabilité des sociétés préhistoriques et protohistoriques face aux variations climatiques

4 au 9 juin - Colloque international - Université Panthéon-Sorbonne Paris

L’Union Internationale des Sciences Préhistoriques et protohistoriques regroupe les préhistoriens et protohistoriens du monde entier. Il est membre actif du Conseil International pour la Philosophie et les Sciences Humaines (CIPSH), un des trois conseils académiques crées par l’Unesco en 1955. Elle organise depuis 1932 des congrès mondiaux tous les trois ans.Ce congrès est sera l’occasion d’accueillir plus de 1600 préhistoriens venus du monde entier, de donner 1820 communications dans 122 sessions, qui seront ensuite publiées dans les actes du congrès. Sandrine Robert (CRH-GGH-Terres) participera au congrès en tant que membre du comité d’organisation et organisatrice de la session XI - Resilience and Landscape.

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Lumières atlantiques/Révolutions atlantiques
Histoires et historiographies

5 juin - Journée d'étude - Institut d'Etudes Avancées, Paris

Les relations entre les Lumières et les Révolutions de la fin du XVIIIe siècle sont une très ancienne question historiographique. Depuis les années 2000, les débats ont été relancés par de nouveaux travaux, alimentés par les perspectives transnationales et surtout par le développement de l’histoire atlantique. Si l’historiographie des Lumières est de plus en plus transnationale, articulée à l’histoire impériale, à la question du commerce mondial et de l’esclavage, l’étude des Révolutions reste souvent enfermée dans des perspectives nationales. Cette journée d’étude, organisées par Nathan Perl-Rosenthal (résident 2017-2018 de l'IEA de Paris) et Antoine Lilti (CRH-GEHM), proposera des réflexions et des échanges, sous la forme de tables rondes et de débats, permettant de réfléchir à l’état du champ historiographique, en croisant les approches méthodologiques et les études de cas.

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Faire la paix

6 juin - Colloque international - Université de Tel-Aviv, Tel Aviv

Dans le cadre des programmes « Saison croisée France-Israël 2018 » et « Dialogues académiques », Nadine Kuperty-Tsur (Université de Tel Aviv) et Yann Scioldo-Zürcher-Lévi (EHESS-CRH) organisent, avec le Centre de recherche français à Jérusalem, le colloque international « Faire la Paix ». À l’occasion du centenaire de l’Armistice mettant un terme à la Grande Guerre, il réunit des spécialistes issus des sciences sociales, dont l’histoire et la littérature, afin d’étudier les différents processus qui ont conduit à la signature de la paix. La « suite de l’histoire », le traité de Versailles et ses conséquences, nous enseigne combien un accord de paix problématique prépare inexorablement le prochain affrontement. Aussi, il nous parait essentiel d’interroger les formes de régulations sociales et politiques, les usages des désirs de paix et de conflits, les désirs de revanche et de résilience, et de façon générale comment se construisent les sorties de guerre, tant du point de vue politique des États que de celui social des populations touchées. Une rencontre à Tel Aviv, alors qu’Israël est encore en état de belligérance, revêt un sens particulier. Les leçons à tirer des étapes qui ont conduit à la paix, tout comme celles qui ont préparé la Seconde Guerre mondiale, doivent être réinterrogées à l’aune du centenaire qui nous sépare de la guerre, car si l’Histoire, ne se répète -certes-jamais, il y a des enseignements à tirer de ces face-à-face, de leurs erreurs comme de leur inventivité. Qu’avons-nous encore à apprendre de la Première Guerre mondiale ? Que nous enseignent les réflexions des historiens sur la guerre et la paix de 1914-1918, les façons de les penser, de les construire, de les mettre en œuvre. De même, que pouvons-nous dire des formes prises par les commémorations, les transmissions de la mémoire des guerres, et de leur comparaison entre la France et Israël ?

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Les études juives entre mémoire, histoire et transmission

6 juin - Journée doctorale et jeunes chercheurs en études juives - EHESS, Paris

Alors que le brassage de méthodologies caractérise la plupart des domaines des sciences sociales et ne cesse de s’élargir à la faveur des échanges interdisciplinaires, les études juives sont, par nature, au croisement des autres disciplines. En outre, « entre histoire, mémoire, et transmission », elles ont exercé et exercent- un rôle dans l’élaboration de l’image du passé et du présent. La journée doctorale et jeunes chercheurs en études juives se conclura par la remise du Prix de thèses d'études juives (session 2017-2018), par Madame Mireille Hadas-Lebel, présidente du jury organisé par la Société des études juives, la Commission française des archives juives et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

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1968-2018

C’est pour quand la libération des usagers de « drogues » ?

14 juin - Demi-journée d'étude - EHESS, Paris

Le mouvement politique, social et culturel, qu’on a appelé Mai 68 (irréductible au seul mai français et aux luttes des étudiants) a débouché dans les années suivantes sur des conquêtes majeures pour les acteurs de ce mouvement multiforme – que ce soient les ouvriers, les pacifistes et opposants au service militaire, les féministes ou les homosexuels. Parmi tous ces acteurs revendiquant tout simplement des droits humains, de la reconnaissance, du respect, l’ouverture à une autre vision de la société et des individus, il reste aujourd’hui des grands oubliés, les « drogués », qui partagent cette dénégation avec les « fous » et les « taulards ». Or, par-delà l’étiquette infâmante, l’usage de substance psychotropes classées prohibées (sensiblement les mêmes que celles consommées légalement sur prescription médicale, et donc autorisées) concerne des millions de personnes en France, des centaines de millions dans le monde. Une consommation de masse qui s’est répandue comme une trainée de poudre, véhiculée par la génération de 68 – et particulièrement par le mouvement des hippies qui s’abreuvaient des nouvelles substances psychotropes ramenées d’Orient (cannabis, héroïne) ou d’Occident (cocaïne, plantes psychédéliques) par des voyageurs partis à la découverte de nouveaux horizons. Cinquante ans après 68, nous savons aujourd’hui que « la guerre à la drogue », judiciarisée par les lois de 1970, a été et est une guerre idéologique et morale menée contre les consommateurs de psychotropes, accusés par leurs comportements subversifs de miner l’ordre social. Sans pour autant casser le mur dressé par l’Etat, avec sa police, ses juges et ses matons, qui enferme encore les « drogués » dans une clôture de lois répressives et injustes, socialement et racialement. Il serait temps que les changements sociaux intervenus dans les usages de psychotropes se traduisent par des lois. La libération des usagers de « drogues » est à l’ordre du jour en ce printemps 2018. Le débat, dans le cadre du séminaire collectif Consommations et prohibitions des drogues : approche transversale porté par Alessandro Stella (CRH), sera animé par Alban Belkaim (journaliste à Bondy Blog) avec la participation de Jean-Pierre Galland (ancien président du CIRC), Michel Sitbon (éditeur et écrivain), Vincent Benso (membre de Techno +), Béchir Bouderbala (président de NORML France) et Laurent Bazin (anthropologue, CR au CNRS-CLERSÉ/CESSMA).

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Approches matérielles et processuelles de la création

20 juin - Journée d'étude - EHESS, Paris

Depuis la fin des années 1990, les travaux issus du « tournant matériel » en sciences humaines et sociales cherchent à dépasser le point de vue fonctionnel sur les objets et leur rôle dans la vie sociale : il ne s’agit plus (seulement) de comprendre à quoi servent les objets, mais de déterminer comment les objets jouent un rôle actif dans les processus sociaux, voire comment ils prennent part à l’action humaine. Cette journée, organisée par Francesca Cozzolino (ensAD), Pierre-Olivier Dittmar (EHESS-CRH-AHLOMA), Thomas Golsenne (Université Paris 1-HICSA) et Sophie Krier (Atelier Sophie Krier),  propose d’appliquer ces perspectives théoriques à l’étude de la création en posant la question : comment le « material turn » peut-il nourrir des nouvelles perspectives dans la recherche sur les formes de création ?

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Disettes
Rhétoriques, savoirs et régulations de la pénurie (XVIIe-XIXe siècle)

28 juin - Colloque, Labex Hatsec, CAK et le GRHEN (CRH) - EHESS, Paris

Longtemps associé dans l’historiographie à la seule question des grains, le terme « disette » apparaît doté d’un champ d’application beaucoup plus vaste dans les sources de l’Ancien Régime et de la période postrévolutionnaire. Il s’étend en effet bien au-delà du seul domaine frumentaire, ou même alimentaire, pour englober une large gamme de situations caractérisées par la rareté momentanée, ou la raréfaction en cours, d’une « ressource » – qu’il s’agisse de matières premières d’origine naturelle (« disette de bois », « disette d’or », « disette d’eau », « disette de gibier », « disette de poisson », etc.), de produits agricoles et manufacturés (« disette de fourrage », « disette d’engrais », « disette de laine », « disette de monnaie », etc.) ou encore de catégories de la population (« disette d’ouvriers », « disette de marins », « disette de nourrices », « disettes de prêtres », etc.). La diversité des emplois du mot « disette » invite ainsi à opérer des rapprochements entre des objets de recherche assez éloignés les uns des autres, et c’est la raison pour laquelle cette journée d’études se veut d’abord un lieu de dialogue, à partir de la question transversale de la pénurie, entre des historiennes et des historiens s’inscrivant dans des champs historiographiques distincts, allant de l’histoire environnementale à l’histoire économique, en passant par l’histoire du travail et l’histoire des sciences et des techniques. Proposant de décloisonner l’étude des phénomènes (réels ou supposés) de rareté des hommes et des choses pour les envisager de manière globale, cette rencontre, organisée par Romain Grancher (LabEx HASTEC/EHESS, CAK), Alice Ingold (EHESS, CRH) et Marie Thébaud-Sorger (CNRS, CAK/Maison française d’Oxford), visera à faire ressortir à la fois les spécificités propres et les caractéristiques communes aux différents cas de disette présentés.  

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Professeurs invités par l'EHESS

David A. Bell (Princeton University)

5, 8, 11 et 22 Juin - Conférences - EHESS, Paris

David A. Bell est professeur d’histoire à l’Université de Princeton, spécialiste de l’histoire culturelle et politique de la France et du monde atlantique à l’ère des Révolutions, invité à l'EHESS par Antoine Lilti (CRH-GEHM). Il a publié de nombreux livres sur l’histoire du XVIIIe siècle, notamment Lawyers and Citizens (Oxford University Press, 1994), The Cult of the Nation in France (Harvard University Press, 2001), The First Total War (Houghton Mifflin, 2007), traduit en français La Première guerre totale (Champ Vallon, 2010).  Plus récemment, il a publié Napoleon: A Concise Biography (Oxford University Press, 2016), Shadows of Revolution: Reflections on France, Past and Présent (OUP, 2016). Il achève actuellement un livre d’histoire comparée du pouvoir charismatique à l’époque des révolutions atlantiques.   

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John Weishampel (University of Central Florida)

13, 14, 15 et 21 juin - Conférences - EHESS, Paris

John Weishampel, invité à l ’EHESS par Sandrine Robert (GGh-TERres) et Alice Ingold (GRHEN), est professeur en Analyse géospatiale et modélisation des systèmes écologiques au département de Biologie de l’Université Centrale de Floride (UCF). Il est doyen associé et directeur des études interdisciplinaires au College of Graduate Studies. Ses recherches se focalisent sur le changement global et l’écologie du paysage.

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Appels à communication

Une nouvelle histoire de la prison et de l'enfermement

Date limite de dépôt : 30 juin - Appel à communication - Paris

Situé au carrefour de plusieurs historiographies – histoire de la justice et de la criminalité, histoire des polices, histoire de l’administration et de l’Etat, histoire de l’Eglise, histoire du travail et de la marginalité/pauvreté – le chantier de l’histoire de la prison et de l’enfermement connaît depuis quelques années un renouveau certain. Le programme de recherche récent « Enfermements. Histoire comparée des enfermements monastiques et carcéraux », mais aussi plusieurs soutenances de thèse et travaux de recherche au cours de ces dernières années, l’attestent. Toute approche téléologique, en termes de modernisation nécessaire ou de genèse de la prison est désormais récusée, au profit d’une interrogation plus complexe, fondée sur l’étude comparatiste des singularités « carcérales » et sur la diffusion des expériences de l’enfermement. Ces premières journées internationales, coorganisées par Vincent Milliot (Université Paris 8), Philippe Minard (EHESS-CRH-GRHECO-Université Paris 8), Falk Bretschneider (EHESS-Centre Georg Simmel) et Natalia Muchnik (EHESS-CRH-GEI), sous forme d’ateliers, seront consacrées à un état de la recherche ; elles constituent un jalon dans la formation d’un réseau international sur les enfermements. Les contributions pourront traiter d’un type spécifique d’enfermement à l’époque moderne, des recherches actuelles sur une aire culturelle ou d’approches théoriques ou méthodologiques plus générales sur le sujet.

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Aux sources des politiques sociales
Décentrer l’histoire du welfare européen (XIXe-XXIe siècles)

Date limite de dépôt : 30 juin - Appel à communication - EHESS, Paris

Ce projet de séminaire de recherche collectif pour l’année 2018-2019, proposé et organisé par Eléonore Chanlat-Bernard (doctorante sous contrat, EHESS-CRH) et Federico del Giudice (doctorant sous contrat, EHESS-CRH et Scuola Normale Superiore, Pise), a été le lauréat de l’appel à initiatives étudiantes PSL lancé en janvier 2018. Il prend la forme de trois journées d’étude organisées autour de trois conjonctures temporelles de l’histoire du welfare et de la protection sociale européenne. La première journée, prévue en novembre 2018, portera sur la protection sociale sur le long XIXe siècle : que nous disent les formes de solidarité et de protection face aux régime juridiques contraignants et coercitifs du monde du travail (contrat de louage de service, Masters and Servants Acts…) ? La seconde journée, prévue le 8 février 2019, sera consacrée à la conjoncture qui se déploie entre les années 1880 et la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agit d’une période pivot dans l’historiographie sur la genèse de la protection sociale en Europe. Elle correspond aux premières véritables législations sociales en Europe occidentale en particulier – l’Angleterre et l’Allemagne faisant office de modèles à cet égard. La troisième journée, prévue le 15 mai 2019, portera sur la période postérieure à 1945. L’historiographie y voit le moment de l’institutionnalisation (les Trente Glorieuses), des crises et des recompositions depuis les années 1970 (crise du compromis fordiste et réduction des dépenses publiques en matière sociale) puis les années 2000 avec les nouvelles technologies et les nouvelles formes d’automatisation du travail.

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Parution

L’Occupation du monde

Sylvain Piron

Le désastre vers lequel nous avançons est annoncé depuis un demi-siècle. Parmi les penseurs de l’écologie politique des années 1967-1972, les parcours de Gregory Bateson et d’Ivan Illich permettent d’observer l’émergence de cette réflexion, puis son occultation sous l’effet du tournant néo-libéral des années 1980. Mais pour saisir la puissance du mythe et ses effets dévastateurs, il faut remonter bien plus haut. L’appétit de transformation du monde naturel par l’action humaine correspond à une pente générale de l’Occident dans la longue durée du second millénaire de l’ère chrétienne. C’est ce que l’on peut décrire comme une dynamique d’occupation du monde, au double sens d’une occupation objective par des êtres subjectivement occupés à le transformer.

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Prix

Prix de thèse SHS PSL

Lancé en octobre dernier avec le soutien des Labex Hastec, Tepsis et TransferS et des IRIS Création, cognition et société, Etudes globales, Governance Analytics et Scripta, le prix PSL en Sciences humaines et sociales récompense les meilleurs travaux doctoraux. Près de 300 dossiers de candidatures ont été soumis par de jeunes docteurs issus des universités et grandes écoles françaises et internationales. Les jurys ont sélectionné cinq lauréats et attribué 18 mentions spéciales. Dans la section Prix Humanités, Adèle Sutre (GGhTERres) a reçu le prix pour sa thèse intitulée Du parcours du monde à son invention. Géographies tsiganes en Amérique du Nord des années 1880 aux années 1950 soutenue à l'EHESS.   

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Soutenance de thèse

La routine vaccinale

Enquête sur un programme français de rationalisation par les nombres, 1949-1999

Gaëtan Thomas

Thèse dirigée en co-direction par Patrice Bourdelais (ESOPP) et Luc Berlivet (CNRS), soutenue le 31 mai 2018, devant un jury composé d’Anne Marie Moulin (CNRS), Gerald Oppenheimer (City University of New York), Anne Rasmussen (Université de Strasbourg) et Didier Torny (CNRS).

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Vidéo

The Collapse of the Left in Europe

Vidéo d'André Burguière - Conférence - Institut Européen de Florence, Florence

La table ronde avec André Burguière a eu lieu le 19 avril 2018 à l’Institut Européen de Florence, invité par Laura Lee Downs.
Nul ne peut douter que la Gauche est en crise aujourd’hui en Europe. Mais quels sont les racines historiques de cette crise, et comment peut-on historiciser ses différentes dimensions ? Crise de légitimité, crise autour des politiques sociales, crise autour des politiques culturelles. Auteur d’un livre important à ce sujet - La gauche va-t-elle disparaître ? -  André Burguière débat de la crise actuelle avec trois spécialistes de l’histoire contemporaine de Europe de l’Est, de l’Europe de l’Ouest et de la Méditerranée.

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